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2. Native Americans

                                             Les Assiniboines

                                                

Les Assiniboines vivaient dans les regions de l'est du Canada. On pense que les Assiniboines étaient à l’origine des Sioux qui se séparèrent au 17ème siècle. Ils commencèrent leur nouvelle vie dans le nord, souffrant du froid et la neige. Les enfants mouraient gelés et la famine était fréquente car la nourriture rare. La tribu compris qu’il fallait repartir plus au sud pour trouver une terre plus généreuse où la vie serait moins dure. Le groupe reprit son errance pour trouver un endroit où les enfants pourraient 'respirer l’été pour toujours'.
Comme tout le monde n’était pas d’accord sur le chemin à suivre, ils se séparèrent encore une fois en plusieurs groupes. Ils se savaient plus vulnérables ainsi, mais chaque groupe chercha les territoires les plus propices, là où le gibier serait plus abondant.

A ces petits groupes, ceux du groupe original donnèrent des noms négatifs comme Wasinazinyibi (qui veut dire gros fumeurs) ou encore Cantidada (qui veut dire peuple moisi). L ’arrivée de ces différents groupes dans les plaines influenca les coutumes des autres tribus. Chacun de ces nouveaux groupes eut un chef (il pouvait y avoir jusqu’à 3 chefs dans chaque groupe). Au plus haut de leur démographie, il y avait 33 groupes d’Assiniboines avec une population allant de 700 à 1,000 personnes dans chaque groupe. Ils n’étaient plus que la moitié de ce nombre en 1851 après les épidémies de variole.

                    

                                      Vie quotidienne
La langue est la même dans les divers groupes, avec cependant des accents différents. Une fois installés sur leurs nouveaux territoires, chacun se vit attribuer différentes tâches. Les femmes âgées allaient chercher du bois pour entretenir le feu à la nuit tombée alors que les plus jeunes étaient de corvée d’eau. Il n’y avait de fêtes que lorsqu’il y avait la paix entre les tribus où quand une guerre se terminait. Les femmes n’étaient jamais autorisées à manger avec les hommes. Les hommes faisaient un festin avec toute la nourriture préparée par les femmes. Après le repas, ils fumaient la pipe et préparaient les danses qui allaient suivre. Ils devaient décider qui devaient mener les danses pour remplacer les plus vieux. Les danses duraient jusqu’à tard dans la nuit, tout le monde en profitait le plus possible, sachant qu’il n’y en aurait pas d’autre fête avant longtemps. 


                     

             

                                           Les Shoshones

                              

La tribu Shoshoni est originaire de la terre de Basin. Ils se divisèrent en deux groupes majeurs, de l'ouest et du nord. La tribu de l'ouest avait très peu de contact avec le monde extérieur et les Shoshoni de l'ouest montrèrent l'importance des tribus des plaines et des plateaux.  
                    

 L'éducation des enfants était particulière parce que la mère s'occupait des enfants jusqu'à ce qu'ils commencent à marcher, puis c'étaient les soeurs aînées qui prenaient la relève, la grand-mère prodiguant l'éducation.

                               

Bien plus tard, le père s'occupait l'éducation si c'était un des garçons. Si l'enfant était une fille, c'était considéré comme une bénédiction parce que les parents savaient qu'un jour elle attirerait un homme qui aiderait la famille dans sa quête de nourriture.

                              

Comme la nourriture était parfois rare, certains chamans avaient le pouvoir d'attirer les antilopes, leur seul gros gibier. Ils se servaient d'arcs et de flèches, de lances et de boucliers pour chasser. Ils essayaient aussi de chasser le bison, l'élan, le chevreuil même si c'était plus difficle. Quand ils avaient reussi a tuer un gros gibier, ils échangeaient sa fourrure contre de la nourriture, des couteaux, des fusils et des munitions. Ils fabriquaient aussi des harpons pour la pêche.

En été, ils ne portaient que des caches sexe, en hiver ils s'habillaient de vêtements tressés avec des peaux de lapin. Il fallait environ 40 lapins pour faire un vêtement. Celui qui pouvait protéger son corps avec un tel vêtement était considéré comme fortuné.

                                    

 

 

                      Les SIOUX (Dakotas, Nakotas, Lakotas) 

                                           

Les Sioux vivent dans les plaines du nord, (voir le territoire Sioux) incluant les Dakotas du Nord et du Sud, le Nebraska, le Wyoming etle sud du Montana.
Le nom SIOUX (prononcer SOU) vient d’une transcription française du nom Nadouessioux; ce nom était donné aux sioux par leurs voisins et ennemis, les indiens Algonquins. Ce mot veut dire 'petits serpents' c’est à dire, ennemis petits ou secondaires. Les sioux s’appellent eux-même Dakota, Lakota, Nakota, qui veut dire dans leur dialecte 'les alliés’. Ces noms viennent des différents endroits où ils vivaient à l’origine.

Le langage sioux est parlé en 3 principaux dialectes, le Santee à l’est, Le Yankton au centre, et le Teton à l’ouest. Les Sioux ont du quitté leur terre natale de l’Est, chassé de leur territoire par les tribus plus puissantes. Ils apparaissent dans les récits pour la première fois en 1650 dans la région des lacs Milles et Leech a proximité du Mississipi, dans le Minnesota. Les frontières de leur nouveau territoire étant à un jour de marche du lac supérieur. Sous la pression des tribus Ojibway (parmis les 1er à obtenir des armes à feu) , ils se déplacèrent a nouveau plus à l’ouest, poussant devant eux les Cheyennes, les Omahas, les Crows et d’autres tribus plus petites. Ils envahirent rapidement tout l’ouest et le sud-ouest du pays après l’acquisition de chevaux et de fusils. Vers 1750, ils traversèrent le Mississipi et envahirent les Black hills. En 1805, avant le début des divers traités, ils possédaient un territoire s’étendant du centre du Wisconsin jusqu’au Wyoming, englobant les fameuses Black Hills (dans le South Dakota). Au nord leur nouveau territoire s'étendait jusqu'a la frontiere canadienne au nord de l’actuelle ville de Platte. La nation Sioux n’était pas une nation compacte avec un gouvernement central et un seul chef à sa tête, mais une confédération de 7 sous-tribus alliées parlant une même langue.

                        Two strike. Brule Sioux

Chaque tribu avait un chef et se divisait à nouveau en bandes ou villages ayant à leur tour à leur tête chacun un chef. Sur leur terre originelle de l’Est, les Sioux subsistaient grâce à la pêche, la chasse du petit gibier, la récolte du riz sauvage et était des experts dans le maniement du canot. Mais en partant dans l’ouest, et par l’acquisition du cheval, leur style de vie changea complètement, ils devinrent une tribu de cavaliers nomades dont la survie dépendait principalement du bison. C'était des guerriers, armés de couteaux, arcs et flèches, lances et boucliers. Ils ne furent jamais de grands agriculteurs.

 

L’arrivée des américains blancs qui suivaient la piste de la Louisiane amena la fin du style de vie et la disparition du bison. La Ghost Dance (danse fantôme) qui prétendait ramener le bison et faire partir les blancs, devint prédominante chez les Sioux qui voulait retrouver leur style de vie du passé.

             

La polygamie était acceptée. Contrairement aux autres tribus dont la population décrut avec l’arrivée des blancs, la démographie Sioux semble avoir augmenté. Ceci est dû principalement à l’incorporation de captifs et aux mariages avec des blancs. Nous n’avons pas de statistiques fiables avant 1849, où le gouverneur Ramsey estimait la population Sioux à 'guère plus de 20,000', alors que d’autres autorités locales l’estimaient à 40,000 voir plus.

Le recensement officiel de 1910 estimait la population Sioux à 28,628 personnes incluant les métis.
Aujourd’hui les Sioux se sont adaptés à la vie sur les réserves ou en ville. Beaucoup s’impliquent dans l’industrie du tourisme dans les deux états Dakota.

                    

                                                Pawnee

                                          

 Pawnees, peuple du groupe linguistique caddoan et de la zone culturelle des Plaines en Amérique du Nord. À l'époque des premières explorations européennes, les Pawnees vivaient sur les rives de la rivière Platte dans l'actuel Nebraska.

Les Pawnees étaient une tribu qui vivait dans la région de la Platte River, au Nebraska au début du 16ème siècle. La tribu des Pawnee était composée de différentes bandes: les Kitkehahkis, les Chauis, les Pitahauerats et les Skidis. Chacune des bandes étaient encore divisées en plusieurs villages. Le nom Pawnee vient du nom indien "pariki" qui veut dire "une corne", en référence à leur mèche de cheveu sur le crâne. Les Pawnees vivaient dans des huttes, recouvertes de terre. Les tipis en peau étaient utilisés pour les chasses au bison. Les huttes en terre évoluèrent d’une forme rectangulaire à une forme circulaire probablement à cause de leur migration vers le nord. Pour construire une hutte de terre, on commençait par planter en cercle 10 à 15 poteaux dans le sol (ils mesuraient environ 2m de haut et étaient espacés de 3m’.) Cela déterminait l’espace au sol. Des poutres étaient ensuite disposées en haut de ces poteaux. La structure était recouverte avec des couches de branches de saule, de l’herbe et de la terre. Des troncs étaient disposés horizontalement pour recouvrir l’espace entre les poutres centrales. On laissait un trou au centre du toit qui servait de cheminée et pour laisser entrer la lumière. On laissait aussi une entrée. La porte était faite avec un morceau de peau de bison étirée sur une charpente de saule qui pivotait vers l’intérieur. La nuit, elle était baricadée avec un morceau de bois passé à travers les poteaux qui la constituaient. Le foyer était installé dans une dépression circulaire creusée dans le sol au centre de l’habitation ; il était entouré de pierres plates. Leur habitation était à demi-souterraine.

Les femmes faisait pousser du maïs, des courges et des haricots. Les Pawnees développèrent aussi l’art de la poterie. Les femmes participaient activement au commerce en gérant la distribution des surplus au sein de la tribu, et avec les autres bandes indiennes. Elles particiapient également au cérémonies ayant trait à la production de nourriture, l’abondance des récoltes et la chasse des bisons.

Les femmes avaient le pouvoir de la vie. Elle portaient leurs enfants dans une sorte de porte-bébé accroché à leur dos. Ils étaient fabriqués avec planche en bois plus large vers le haut. On y peignait l’étoile du nord et le soleil. Il était recouvert avec la peau d’un chat sauvage qui était l’emblême d’un ciel étoilé. La planche faisait un arceau au dessus de la tête de l’enfant ; cet endroit portait un arc en ciel. Les femmes aidaient leurs maris à charger et porter leurs ballots de plantes medicinales.
Les classes sociales favorisaient les chefs et les prêtres. Chaque chef de village ou de bande avait avec lui un paquet d’herbes medicinales. Le chaman avait des pouvoirs spéciaux qui lui permettaient de soigner les malades et de chasser les raids ennemis ou les famines. Ces prêtres connaissaient les rituels et danses sacrées.

Les Pawnees avaient aussi des sociétés guerrières et militaires. Porter une chemise en peau était le signe d’un status élevé. Peu d’hommes avaient ce privilège. La plupart des chemises de cérémonie portaient des bandes ornées de piquants de porc-épic ou de perles. Peindre ses mains indiquait qu’on avait combattu un ennemi au corps à corps.
Leur religion était un peu complexe. Ils identifiaient leurs dieux aux étoiles et se servaient de l’astronomie dans leurs activitées quotidiennes. Les étoiles indiquaient quand planter le maïs. Tirawahat était le pouvoir de l’univers, le dieu le plus important, celui qui était a l'origine de toute chose. Tirawahat créa l’univers, donnant ses ordres à tous les dieux inférieurs. Certaines cérémonies religieuses en son honneur impliquaient des sacrifices humains.
En 1780, on estimait la population Pawnee à 10,000 personnes. Dans les années 1840 après l’ouverture de la ligne de chemin de fer, les maladies venues avec les blancs (variole, grippe, etc.), l’alcool et les guerres avec les autres tribus avaient beaucoup diminué la force des Pawnees, leur population avait chuté à 4,500 individus. L'influence des missionnaires blancs contribua à l’abandon de leurs coutumes primitives et des cérémonies religieuses. En 1970, il ne restait plus que 2,000 Pawnees, installés principalement en Oklahoma.

            
 

                                      Cherokee

                  

Cherokees ou Les Tchérokîs, et aussi Tsalagi est le nom qu’ils utilisaient eux-mêmes le plus souvent. Tsalagi se prononçait Cha-ra-gi dans un dialecte aujourd’hui disparu. Les Cherokees est un peuple amérindien, appartenant à la famille linguistique des Iroquois et à la zone culturelle du Sud-Ouest.

                          

Les Cherokees jouèrent un rôle important dans la colonisation de l'Amérique et l'histoire des États-Unis ; ils demeurent aujourd'hui l'un des plus grands groupes indigènes des États-Unis.

Les Cherokees étaient, avec les Creeks, le peuple le plus puissant du sud-est des actuels Etats-Unis.

 

Il y a + ou - 13,500 Cherokees qui vivent en, Caroline du Nord. Peu d'entre eux parlent la langue Cherokee de leurs ancêtres. Les écoles gouvernementales ont appris aux enfants à parler l'anglais et leur langue commence à disparaître. Cependant, le peuple essaye aujourd'hui de sauver sa langue ancestrale. Des cours particuliers sont proposés afin que plus d'entre eux puissent parler le Cherokee avec fierté.

Les premiers contacts des Cherokees avec les Blancs ont lieu vers le milieu du XVIè siècle. L’Espagnol Hernando De Soto qui parcourt le Sud-Est vers 1540, très impressionné par leur richesse et le raffinement de leur culture et le nombre de leurs guerriers, n’ose les affronter.

Les Anglais recherchent l’alliance de cette puissante nation et les Cherokees comptent sur les armes que leur fournissent les Anglais pour s’assurer la suprématie sur les autres nations indiennes. En 1730, les chefs cherokees se rendent à Londres où ils signent un traité d’amitié avec la couronne britannique. Mais à partir de 1738, de terribles épidémies de variole réduisent sévèrement la population cherokee. Ayant repris la guerre contre les Creeks, ils voient leurs villes d’Etchoe et d’Estatoe brûlées par les guerriers creeks. Ce n’est qu’en 1753 que les Cherokees font la paix avec les Creeks et reconstruisent leurs villes.

                                      

Les Cherokee furent déplacés de force de leurs terres ancestrales du nord de la Géorgie et des Carolines vers le Territoire Indien en Oklahoma, principalement à cause de la ruée vers l'or aux environs de Dahlonega dans les années 1830. La déportation du peuple cherokee porte le nom de Piste des Larmes (en anglais Trail of Tears) qui a eu lieu pendant l'hiver 1838-1839, le gouvernement américain décide de déplacer plusieurs peuples Amérindiens, dont les Cherokeees, à l'ouest du Mississippi, pour donner les terres à des colons.

" Piste des Larmes "ce nom vient des larmes versées par les Américains qui les voyaient passer devant eux .

Pour plus de renseignements > http://nationsindiennes

 

             

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