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7. Native Americans

              

                              Narragansett

Ennemis des Pequots, ils contribuèrent à leur défaite et devinrent la plus puissante tribu du nord de la Nouvelle-Angleterre (1637). Ils furent à leur tour la cible des Puritains. Mêlés à la guerre du roi Philippe, les Narragansetts furent vaincus (1676) et disparurent.
Il restait 25 Narragansetts en 1900. Leurs descendants vivent au Rhode Island.

                        
Ces tribus algiques de l'est vivaient dans le nord-est du Connecticut et du Rhode
Island et dans l'est du Massachusetts. (Les Nipmucs étaient peut-être tout simplement les habitants du « pays nipmuc » plutôt qu'une entité ethnique). Les trois groupes vivaient du produit de la pêche, de la chasse et de l'agriculture, et parlaient des dialectes étroitement apparentés. Le chef Massasoit de la tribu des Wampanoags conclut avec les « Pélerins » un traité qui dura 55 ans, mais son fils, Philip [Pometacom], souleva les tribus contre les colons anglais en 1675 et 1676. Les Narragansetts se joignirent à Philip et les Nipmucs en firent autant, bien que dans ce dernier groupe il s'en trouvât plusieurs que les Anglais avaient considérés comme chrétiens. La guerre fut connue sous le nom de King Philip's War causa de terribles ravages dans la colonie et attira de grands malheurs sur la tête des vaincus. Quelques-uns des survivants restèrent dans leur pays natal mais la majorité s'enfuirent vers l'ouest et vers le nord.

                                                          Les Pequots

                                     

Les Pequots vivaient dans l'Est du Connecticut actuel, et leur mode de vie était semblable à celui d'autres groupes de forêts. Ils habitaient dans des Wigwams-de petites cases ovales constituées de jeunes arbres courbés et recouvertes d'écorces. Ils pêchaient dans les rivières et dans l'océan,et chassaient le gibier des forêts comme le cerf,le wapiti et l'ours. Ils avaient mis au point d'excellentes méthodes de culture du maïs et des haricots. A l'époque la plus florissante, il y avait près 8000 Pequots, répartis sur 650 Kilomètres carrés.

                 

                                                                    1637

Quand les Anglais ont mis le feu à un village Pequot, tuant les hommes, les femmes et les enfants, le théologien puritain Cotton Mather a déclaré : « On pense que pas moins de 600 âmes étaient envoyé à l’enfer ce jour-là. »  
                 

Les Anglais ont envahi le sol Indien dans la baie de Massachusetts et se sont heurtés à une résistance, la violence a mené à la guerre des Pequots. On pensait que le massacre des Indiens était approuvé par Dieu et que l’invasion du sol était ordonnée par la Bible. Les puritains avaient cité un des Psaumes qui dit : « Demande-moi et jete donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession ».

                                             Les Bannok

                                  

Shoshone et les Bannock ont occupé pendant des milliers d’années, s’étendent les 554 000 acres de la réserve indienne de Fort Hall. 

Avant que l’histoire ne soit écrite, les Shoshone et les Bannock erraient sur les terres connues aujoud’hui comme les états du Wyoming, del’Utah, du Nevada, et de l’Idaho. Ils recherchaient la nourriture et donc chassaient, récoltaient et pêchaient le saumon. Le cheval fut introduit au début des années 1700, ce qui permit à quelques groupes de voyager sur de longues distances à la poursuite du bison.

En 1877, la Nation Bannock comptait encore 600 personnes à l'Agence Ross Fork de la réserve "Fort Hall" aux sources de "Snake River" au Sud-est de l'Idaho. Une centaine d'autres se trouvaient dans la réserve Lemhi avec des Shoshones et des Sheepeaters.

La guerre des Bannock fut une guerre en 1878, principalement entre les tribus Indiennes des Bannock et des Shoshones du Nord et le gouvernement des Etats-Unis.

La tribu, était confinée dans la réserve de Fort Hall dans le Sud Idaho par le Conseil du Traité de Fort Bridger de 1868. Les Indiens Bannocks souffraient de famine à cause des braconniers blancs qui tuaient le bétail sur les terres qui leur étaient assignées et aux rations insuffisantes qui étaient servies pour seulement trois jours par semaine. Le Général George Crook, un officier militaire contemporain des Etats-Unis, fit ce commentaire :

"...it was no surprise...that some of the Indian soon afterward broke out into hostilities, and the great wonder is that so many remained on the reservation. With the Bannocks and Shoshone, our Indian policy has resolved itself into a question of war path or starvation, and being merely human, many of them will always choose the former alternative when death shall at least be glorious."

A la suite des blessures de deux blancs par un Bannock en août 1877 et le meurtre d'un autre blanc en novembre, la tension était forte dans la réserve. L'armée saisit les armes et les chevaux de 53 guerriers Bannocks. Au printemps 1878, les Indiens Bannocks, Paiutes et Shoshones se rassemblèrent pour ramasser des racines comestibles à Camas Prairie, un lieu traditionnel de cueillette. A leur arrivée ils constatèrent que les blancs les avaient précédé et que les racines avaient été ramassées.

Le Chef Bannock "Buffalo Horn" aurait du savoir que le succès était très peu probable, lui qui avait servi d'éclaireur au Général Oliver Otis Howard pendant la poursuite des Nez Percés l'année précédente.

• Le 30 mai 1878, les hostiltés commencèrent au Sud de l'Idaho, un tir Bannock tua deux hommes blancs. Voyant cela quelques Indiens retournèrent dans leur réserve. Mais, environ 200 combattants conduits par leur chef "Buffalo Horn" décidèrent de poursuivre l'offensive pour chasser les blancs.

• Le groupe de pilleurs opéra au Sud Idaho. Sur leur chemin ils tuèrent 10 hommes blancs. Le 8 juin ils se heurtèrent à une forte résistance à Silver City. Lors d'un échange Buffalo Horn fut tué. Sans chef ils continuèrent vers l'ouest à Steens Mountain en Oregon. Là, ils reçurent le renfort de Paiutes, de Oytes et Egan qui s'étaient enfuis de leurs réserves. Ils étaient maintenant 450 hommes prêts à combattre.

La réponse de l'Armée fut de mobiliser une concentration du 1er Régiment de Cavalerie, le 21me d'Infanterie et le 4me d'Artillerie, cependant, il fut décidé d'essayer d'agir avec diplomatie. La fille d'un ami d'un chef Paiute fut envoyée pour proposer la paix. Mais elle se trouva en face d'un groupe de combattants violents et déterminés et la paix n'était pas dans leurs esprits.

Sous les ordres du Général Oliver Otis Howard, l'armée a fait mouvement vers les Steens Mountain. Les Indiens se déplaçaient vers le Nord-ouest à travers le désert de Slver Creek. C'est là que le 23 juin ils furent attaqués par trois soldats de la Cavalerie sius les ordres du Capitaine Rueben Bernard. Les militaires balayèrent le camp Indien. Les Indiens parvinrent à faire diversion et à se positionner en position de défense. Des coups de feux furent échangés des deux côtés, pendant le rest de la journée. La bataille se poursuivit à la nuit tombée, les Indiens s'en allèrent . Mais ils avaient perdu leur camp et son contenu.

Le Général Howard continua la poursuite. Et pendant leur fuite les Indiens continuèrent leur pillage. Le 8 juillet les éclaireurs d'Howard découvrirent les Indiens bien établis en positions défensives dans un terrain rocheuxà Birch Creek près de Pilot Butte. Devant leur avance sur les soldats, les combattants Indiens se réfugièrent dans un bosquet. Les soldats continuèrent leur poursuiteet les 

Indiens furent forcer de s'enfuir. De là, ils se dirigèrent au sud. Pensant qu'ils se dirigeaient vers le territoire des Nez Percés dans la vallée de Walla Walla, le Général Howard tenta de leur couper la route. Mais, sachant que les soldats étaient en marche , soudainement les Bannocks retournèrent vers le nord. Ils se rendirent à la réserve Umatilla. Les Umatilla leur firent une réception peu enthousiaste. Bientôt le Général Nelson A. Miles approcha de la réserve avec un grand nombre d'hommes. Les Indiens furent repoussés à Battle Mountain le 8 juillet dans les montagnes à l'est.

• Le 15 juillet un éclaireur Umatilla (Umapine) tua le Chef Egan (des Malheurs Paiute). Ils partirent avec son scalp. L'armée se lança à la poursuite des Bannocks sous le commandement du Lieutenant Colonel James W. Forsyth. Mais dorénavant sans chef, la coalition s'effondra. Les Paiutes se dispersèrent au nordest de l' Oregon (John Day Valley). Les Bannocks se dirigèrent en arrière vers l'Idaho, en laissant des traces de sang dans leur sillage.

• Le 12 septembre se produisit un sérieux accrochage avec Forsythe . Après le massacre de 140 Indiens Bannock hommes, femmes et enfants à Ford Charles (actuellement dans le Wyoming) les 131 Indiens restant se rendirent, prisonniers à Camp Brown et à Fort Keogh avant de retourner dans leur réserve.

La guerre des Bannock s'est terminée en septembre 1878.

L’un des plus importants évènements annuels est le festival Shoshone-Bannock Indian qui se tient le 2ème week end d’août. Cet évenement de 4 jours a été élue par l’ American Bus Association au “top 100” des attractions touristiques. 
Les meilleurs groupes et danseurs de tous les Etats-Unis et du Canada viennent à Fort Hall pour participer à cet événement annuel. Durant ce festival, a lieu également le championnat de princesses, des parades, des jeux de balles, des courses de relais et un rodéo.

                                                       Bella Coola

                           

En 1862 et 1863 les villages indiens de la Vallée de la Bella Coola furent décimés par une épidémie de variole. On estime que la population fut détruite de 70 % à 90 %. Cette perte horrible de vie incita les habitants des divers villages à se réunir en un lieu commun : Q'um'kuts. Le village de Bella Coola est encore là aujourd'hui. Les descendants des autres villages vivent à Bella Coola et font partie de la Première Nation des Nuxalk.

Les archéologues estiment que les autochtones vivent dans la Vallée de Bella Coola depuis près de 10 000 ans. Il fut un temps où la Vallée et la côte étaient parsemées de villages. Ces villages s'étendaient le long de la rivière et de ses affluents, le long du Bras (fjord) South Bentinck, du Chenal Dean, et de Kwatna Inlet.

La Vallée de la Bella Coola, riche en gibier et en végétation, offrait aux Nuxalk nourriture et produits médicinaux. De grands arbres comme le cèdre servaient à la construction, aux pirogues, aux vêtements et nombreux autres articles indispensables. Les villages se trouvaient le long des rivières et près des embouchures, d'où l'accès aux ressources naturelles est facile. On prenait des milliers d'eulakane, un poisson qui ressemble à l'éperlan, dans la rivière Bella Coola. L'eulakane servait de nourriture aux Nuxalk, mais ils le transformaient aussi en graisse, et s'en servaient des articles de troc. Les Nuxalkmc vivaient dans des demeures permanentes. Certaines étaient bâties à même le sol, d'autres étaient montées sur pilotis jusqu'à vingt pieds du sol, sans doute comme mesure contre les inondations.

Les voyages dans la vallée se faisaient surtout en pirogue, ou en canoë de cèdre. Ce mode de transport permettait aux Nuxalkmc de se rendre aux autres villages et de remonter vers l'intérieur des terres pour y rendre visite aux autres peuplades. En tant qu'intermédiaires entre les peuples de l'intérieur et de la côte, les Nuxalk étaient donc relativement riches. Les peuples de l'intérieur empruntaient la piste de la graisse historique "Nuxalk-Carrier" par laquelle Alexander Mackenzie atteindrait la côte. C'est sur le fond de ces relations d'origine que la Compagnie de la Baie d'Hudson établit un poste à Bella Coola en 1867.

                                        Les Beothuk

                                           

Ils furent exterminés par les pêcheurs européens et les Micmacs, le dernier survivant dont on puisse retrouver la trace mourut en 1829.

1829: La dernière femme de la tribu Béothuk décède au Canada.

                              

Les Beothuk: Vivant à Terre-Neuve, les Beothuk ont sans doute été les premiers Amérindiens du nord à rencontrer les Européens et ils sont à l'origine de l'appellation "Peaux-Rouges", à cause de la couleur dont ils se peignaient la peau. Malheureusement, les "blancs" ne se sont pas donné la peine d'apprendre leur langue et aucun missionnaire n'a vécu parmi eux, de sorte qu'on ne sait rien ni de leur langue (c'est par hypothèse qu'on en fait une famille linguistique distincte) ni de leur origine. Repoussés et même pourchassés comme du gibier par les Anglais, ils ont fini par disparaître complètement au siècle dernier.

                                                        Biloxi

                      

Biloxi est le nom d'une petite tribu amérindienne que d'Iberville rencontre en 1699 dans la baie qui porte aujourd'hui son nom : D'Iberville. Les Biloxis une nation d'agriculteurs et pêcheurs, vivaient dans des maisons légères recouvertes de chaume. Avec leurs voisins les Tunicas, ils ont été considérés comme un peuple creek ou choctaw, jusqu’à ce qu’une étude poussée de leur langue, achevée en 1886, fasse apparaître qu’ils parlaient une langue siouane, comme leurs voisins les Catawbas et les Yuchees.

Le poste de Biloxi étant bien situé le long du littoral continental, d'Iberville souhaite qu'il devienne le centre maritime de la colonie louisianaise. Toutefois, en 1722, c'est Nouvelle-Orléans qui deviendra le nouveau centre de cette colonie.

En 1702, ayant noué des liens de confiance avec les Indiens, le commandant général de la Louisiane s'éloignait de cette colonie pour ne plus y revenir.

                                Blackfeet

                        

Cette tribu s’appelait en fait nitsitapix, le« vrai peuple » 

Le nom de Blackfeet (Pieds Noirs)leur a été donné par les trappeurs français, sansdoute en raison de la suie noire dont ils enduisaient leurs mocassins, afin deles imperméabiliser.

Avant l’arrivée des blancs, ils constituaient une puissante confédération guerrière qui les faisait craindre de leurs voisins, leurs tribus nomades vivaient et chassaient dans les plaines du Nord et le long des montagnes Rocheuses, mais ils furent décimés par l’épidémie de variole de 1836.

Il existe encore aujourd’hui des réserves Blackfeet dans le Montanaet l’Alberta canadien. 

Ces Indiens des plaines étaient chez eux de la rivière North Saskatchewan jusqu’à la rivière Yellowstone au Sud, dans ce qui est aujourd’hui l’Etat américain du Montana, des Rocheuses à l’Ouest aux Sand Hills du Saskatchewan à l’Est.

Leur territoire actuel est beaucoup plus restreint, quelques réserves à l’est et au sud de Calgary ainsi qu’aux Etats-Unis. Mais au Glenbow Museum de Calgary, les Blackfeet s’expriment. Pour une fois, on ne parle pas à leur place. « Pieds noirs », c’est le nom que leur ont donné les Blancs. Ils se désignent eux-mêmes comme Nitsitapiksi, the real people.

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