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0.Les Grands Chefs

               Donnacona

       

Chef des Iroquois du Saint-Laurent (mort en France probablement en 1539). Représentant du chef du village de STADACONA (près de Québec) durant les voyages de Jacques CARTIER (1534-1536), il proteste lorsque ce dernier érige sa croix à Gaspé, en juillet 1534. Capturé, puis fêté par Cartier, il accepte que ses fils Domagaya et Taignoagy accompagnent Cartier en France. En 1535, Cartier atteint Stadacona et, en dépit des suppliques de Donnacona, poursuit jusqu'à HOCHELAGA (Montréal). Se sentant trahi, Donnacona rompt les relations et laisse les Français se débrouiller seuls durant l'hiver suivant. Ceux-ci étant décimés par le scorbut, Domagaya est incité à leur en révéler le remède. Cartier profite d'une dispute entre Donnacona et un rival pour attirer Donaconna dans une réunion, le capturer, lui et ses fils (10 prisonniers en tout) et les ramener en France. Donnacona est présenté au roi François 1er, à qui il rapporte les légendes qui couraient au sujet d'un riche royaume du Saguenay. La mort de Donnacona en France envenime davantage les relations entre les Français et les habitants de Stadacona.

 

 

      Chef Membertou 

le grand chef indien Membertou Il est émouvant de penser qu’en ces lieux, le 24 mai 1603, voilà quatre siècles jour pour jour, l’explorateur Samuel de Champlain

Le fondateur de Québec et le grand Sagamo Membertou - ( le grand chef indien Membertou ) faisaient beaucoup plus que formuler de simples vœux de bon voisinage. Ils ont fait preuve d’un admirable esprit de concorde et de coopération pour établir des liens vitaux pour les deux parties.

La date de naissance de Membertou a été fixée à l'an 1510
 
Membertou était le sagamo (Grand Chef) d'une bande micmac près de Port-Royal , en Nouvelle-Écosse actuelle ,qui chassait et pêchait dans le district de Kesputwitk, un des 7 districts micmacs de l'époque. Kesputwitk signifie "fin des terres" et correspondait au sud de la Nouvelle-Écosse actuelle (comtés de Digby, Annapolis, Queens, Shelburne et Yarmouth).

Membertou a été le premier autochtone à être baptisé en Amérique du Nord, le 24 juin 1610, avec 21 membres de sa famille par l'abbé Jessé Fléché. Il prend alors le prénom de « Henri », en l'honneur du roi de France Henri IV. Une polémique provoquée par des jésuites fit jour deux ans plus tard car ils estimaient que les préparatifs préalables à un baptême n'avaient pas été respectés, Membertou ne comprenant pas assez le français et l'abbé Fléché ne parlant pas le micmac.

Membertou meurt de dysentrie à Port-Royal le 18 septembre 1611. Charles de Biencourt, alors en charge de Port-Royal, lui fit des obsèques solennelles, à l'image de celles rendues en France aux seigneurs et aux grands capitaines

Ses restes reposent dans le vieux cimetière catholique de Port-Royal.

Membertou est mort le 18 septembre 1611, ce qui en aurait fait un homme âgé de 101 ans, âge théoriquement possible, mais plus qu'improbable pour un personnage de cette époque.

Membertou possédait une caractéristique physique commune chez les Européens, mais très rare chez les autochtones : il était barbu.

C'est pour lui rendre hommage que la première nation micmac de Sydney en Nouvelle-Écosse a pris le nom de Membertou.

Un monument a été érigé à Port-Royal en 1985 afin de marquer le 375ème anniversaire du baptême de Membertou et de sa famille.

Un timbre commémoratif à l'effigie de Membertou a été émis à 4 millions d'exemplaires par les postes canadiennes le 26 juillet 2007.

 

 

 

 

Le Montagnais Miristou, fils du chef Anadabijou

MIRISTOU (Mahigan Aticq Ouche, c’est-à-dire « loup », « cerf », « canot »), chef montagnais, mort en 1628.

Fils d’Anadabijou, avec qui Champlain s’était d’abord allié en 1603, Miristou reçut la dignité de chef en 1622 grâce au crédit de Champlain. Il avait protesté de sa grande amitié pour les Français et, après quelque temps, Champlain avait consenti à exercer son influence en sa faveur auprès de sa tribu si Miristou et ses 30 compagnons voulaient bien s’établir et cultiver la terre près de Québec. Miristou s’acquitta de sa promesse à la lettre et, bien qu’il y eût d’autres prétendants, Champlain le fit nommer chef. Champlain voulait ainsi établir près de Québec des groupes d’indigènes bien disposés sur lesquels il pourrait compter pour les entreprises d’exploration et le commerce des fourrures. Il désirait en outre amener les autres tribus à rechercher son aide pour l’élection de leurs chefs et à passer ainsi graduellement sous la domination des Français. Miristou changea alors son nom pour celui de Mahigan Aticq, ou de Mahigan Aticq Ouche, c’est-à-dire « cerf » et « loup », signifiant par là qu’il pouvait être également doux et cruel.

Afin de donner un cachet particulier à l’installation de Mahigan Aticq comme chef, Champlain lui présenta deux épées en lui expliquant qu’un chef qui les acceptait « s’engageait » à prendre les armes contre ceux qui voudraient nuire aux Français. Bien que Mahigan Aticq eût aidé à chasser les Iroquois lors d’une attaque lancée par ceux-ci sur la rivière Saint-Charles cette année-là, il ne fut jamais appelé à manifester sa loyauté. Mahigan Aticq ou de Mahigan Aticq Ouche, paix avec les Iroquois. Il était le chef d’indigènes qui étaient vraiment las des guerres qui duraient depuis plus de 50 ans et qui ne demandaient qu’à chasser en paix dans des régions où ils n’avaient pu s’aventurer à cause de ces conflits. Au mois de juin 1622, on tint un conseil de paix avec des représentants iroquois dans la cabane de Mahigan. Les négociations avec l’ennemi se poursuivirent jusqu’en 1623. Pendant ces pourparlers, Mahigan consultait Champlain et s’en remettait à lui. En 1624, un conseil réunissant plus de nations que jamais, y compris les Iroquois, s’assembla à Trois-Rivières. Mahigan Aticq s’y rendit avec Champlain. La paix alors conclue dura trois ans.

Au début de 1627, cependant, la paix fut menacée par une requête des Hollandais et des Indiens de leur région, qui invitaient les Montagnais à se joindre à eux pour faire la guerre aux Loups (Mohicans). Une fois de plus Mahigan Aticq, désireux d’éviter la guerre, demanda conseil à Champlain qui s’entretint avec lui de cette affaire. Champlain dépêcha son propre beau-frère, Eustache Boullé, et Mahigan Aticq auprès des Indiens pour les dissuader de faire la guerre. Mais la paix ayant été rompue par l’intervention de « neuf ou dix jeunes impétueux », Mahigan Aticq et Champlain se rendirent encore une fois ensemble à un conseil où ils continuèrent de travailler à la réconciliation. Sur les conseils de Champlain, on dépêcha auprès des Iroquois des ambassadeurs, dont un Français, Pierre Magnan, mais ils furent massacrés dans un village iroquois, ce qui mit fin à tout espoir de rétablir la paix. Il semble bien que durant toute cette période Mahigan Aticq et Champlain aient compté l’un sur l’autre pour l’exercice de leur prestige et de leur influence tant sur les tribus amies que sur les ennemis.

Selon Sagard, Mahigan Aticq assassina deux Français, Dumoulin et Henri, le serviteur de Mme Hébert [V. Rollet], à Québec, au mois d’octobre 1627. C’est aussi la version que donne Le Clercq de ce crime. Toutefois, Champlain soupçonnait un autre Montagnais, qu’il fit mettre en état d’arrestation. Rien n’indique qu’il ait cru Mahigan Aticq coupable du crime, quoique, selon Sagard, Chomina lui ait déclaré que Mahigan Aticq était coupable. Sagard s’est peut-être mépris, car sa version du sort que connut subséquemment Mahigan Aticq est essentiellement la même que celle de Champlain au sujet de « son présumé assassin ». Champlain déclara qu’on lui fit part de la mort de Mahigan Aticq vers la fin d’avril 1628 et que le procès de l’Indien accusé du meurtre se continua jusqu’en mai. Ce n’est qu’au printemps de 1629, alors que la disette sévissait à Québec, que Champlain confia le prisonnier à la garde de Chomina et d’Erouachy.

 

 

 

 Tessouat (Le Borgne de l’Île)

   

1600 à 1650,chef de la tribu algonquine de l’île aux Allumettes (Kichesipirini)

Tessouat est un personnage fascinant. Ce chef algonquin des Kitchesipirinis est un des hommes politiques les plus importants, liés à la naissance de la Nouvelle-France.

C’est à l’île aux Allumettes que se trouvait le principal village du puissant chef Tessouat et de son peuple, les Kichesippirinis, une tribu de la nation algonquine. C’est Tessouat qui affirma à Champlain que Nicolas de Vignau lui avait menti en affirmant avoir atteint l’océan en 1611. C’est aussi lui qui, évoquant des difficultés avec les Nipissirinis, persuada Champlain d’abandonner son voyage de 1613 et de retourner à Québec.

peuple était surtout concentré à l’Ile du Commerce, là où est aujourd’hui Ottawa, la capitale du Canada. La Grande Rivière c’est la rivière des Outaouais. Il ne faut pas imaginer Tessouat comme un roi, ou un dictateur. C’est d’abord un commerçant qui profite de sa position stratégique pour fournir au Nord le maïs des Wendats, le tabac et herbes des Pétuns ( d’ou pétuner= fumer)« la nation du Pétun » (la nation du tabac) , et à ceux-ci les fourrures, les poissons-fumés et les pierres à tailler dont ils ont besoin.

Si la ville de Montréal existe, c’est grâce à Tessouat. Les Iri-Akoï ( les vrais serpents= iroquois) voulaient à tout prix empêcher l’établissement d’Européens dans ce territoire où ils avaient plusieurs champs cultivés. Tessouat promit au Français d’assurer la sécurité des blancs en maintenant en permanence 2 fois plus de guerriers qu’ils y avaient d’habitants dans ce poste. En échange, les Français respecteraient son contrôle des marchandises circulant sur la Grande Rivière. Sans cet accord, Montréal aurait été maintes fois brulé, rasé et ses habitants massacrés.

En mars 1636, Le Borgne franchit environ 300 lieues dans la neige et sur la glace pour se rendre en pays huron avec quatre membres de sa tribu et un jeune Français, François Marguerie, qui passait l’hiver avec eux. Il y allait en quête d’alliés parmi les Hurons, les Algonquins et les Népissingues en prévision d’une attaque contre les Iroquois qui avaient récemment tué 23 membres de sa tribu.

Le chef Tessouat, célébrant avec les Montagnais et les Etchemins (Malécites) une victoire récente sur les Iroquois. À l'époque de Champlain, les Algonquins, tout comme d'autres tribus algonquiennes, étaient en guerre depuis longtemps avec les Iroquois des Cinq-Nations, et les historiens estiment que c'est la lutte pour dominer le commerce des fourrures qui aurait été à l'origine de cette guerre. Selon Champlain, on appellait ces peuples Algoumequins; or, il semble que ce soit un mot malécite qui veut dire «ce sont nos parents ou alliés»; était-ce donc vraiment leur nom? Les Algonquins se désignent eux-mêmes sous le nom de Anishinabeg, ce qui signifie «êtres humains». L'expression que nota Champlain pour les désigner devint bientôt «Algonquin» et on les connaît sous ce nom depuis.

Tessouat avait une particularité embarrassante. On l’appelait : « Le borgne de l’île », aussi en acceptant de devenir Tressouat, on acceptait de perdre un œil. Ce qui est quand même assez délicat, malgré la grande renommée que le titre accorde.Tessouat mourut au printemps de 1636

Plusieurs légendes affirment que ce sont les loups qui ont appris aux hommes, l’amour, le respect de l’autre, la façon de se comporter en société et surtout la parole. Est-il possible que les loups aient aussi appris aux hommes, que quand la fonction est plus importante que l’individu, elle puisse lui survivre?

 

 Kondiaronk

                   

 le puissant chef huron de Michillimakinac

Chef huron; il a joué un rôle clé dans les négociations qui ont débouché sur le Traité de 1701.

Kondiaronk (Le Rat) (1649 vers - 1701) Aussi connu sous le noms de Gaspar Soiaga, Souoias et Sastaretsi, Kondiaronk est un chef huron pétun de Michillimakinac. Il est connu par les Français comme "Le Rat". Il prend une grande part dans les négociations qui mènent à la Grande Paix de Montréal. Malheureusement, Kondiaronk meurt le 02 août 1701, deux jours avant la signature officielle du traité. Ses funérailles sont marquées par les cérémonies de plusieures des tribus assemblées, le capitaine Pierre de Saint-Ours à la tête d'un détachement de 60 soldats et 16 guerriers hurons, et un service catholique pour le huron converti par les Jésuites. Il est enterré dans l'église de Montréal sous l'actuelle Place d'Armes ou dans le voisinage.

 

 

 

Nescambiouit

                             

(1660-1727) Abénakis de grande réputation, tant à son époque que par la suite, Nescambiouit a fait profiter son peuple de ses grandes qualités de militaire et de négociateur pendant les guerres qui ont opposé Français et Britanniques aux XVIIe et XVIIIe siècles. Sa persévérance et son dévouement envers les siens ont donné à la nation abénakise l’espoir de conserver son autonomie et son intégrité territoriale. Comme guerrier et chef de guerre, il était réputé pour ses actes de bravoure et son efficacité sur le terrain. Ces qualités étaient reconnues non seulement par sa nation, qui en fit son représentant dans les négociations, mais aussi par le roi de France qui chercha à bénéficier de son influence pour maintenir l’alliance avec les Abénakis.

Au milieu du XVIIIe siècle, le territoire des Abénakis s’étendait dans les limites actuelles des États du Maine, du New-Hampshire et du Vermont, en plus de certaines aires adjacentes du Massachussetts et du Québec. Nescambiouit appartenait au groupe des Pequakwet, qui était établi dans l’est du territoire des Abénakis et dont le principal village était situé à l’emplacement de l’actuel Fryeburg (Maine). Il s’imposa rapidement comme un chef important. À la fin des années 1680, les guerres qu’il mena pour repousser les Britanniques, qui empiétaient sur le territoire des Abénakis, le firent connaître bien au-delà de sa contrée natale. À l’époque, les Abénakis avaient déjà fait alliance avec les Français et certains d’entre eux étaient installés sur les rives du Saint-Laurent.

Pendant les guerres de la ligue d’Augsbourg (1689-1697) et de la Succession d’Espagne (1701-1714), au cours desquelles la France et la Grande-Bretagne se disputaient la suprématie du continent américain, Français et Abénakis continuèrent à combattre ensemble. C’est au cours de ces guerres que Nescambiouit s’illustra principalement, tant par sa connaissance du terrain et des techniques de guerre autochtones que par sa bravoure, son efficacité et son sens aigu de la tactique et de la stratégie. Les Britanniques le craignaient beaucoup, d’ailleurs, et les Français admiraient grandement ses prouesses militaires. En 1705, le roi de France, Louis XIV, le reçut à sa cour et le combla d’honneurs, espérant ainsi qu’il inciterait les siens à maintenir leur alliance avec les Français. C’est au cours de cette période également que Nescambiouit s’imposa comme défenseur des droits de son peuple, puisqu’il représenta les Abénakis de l’Est lors des pourparlers avec les Britanniques, tant avant qu’après la cession de l’Acadie par la France. Il veilla à ce que les Abénakis puissent conserver leurs terres et continuent à pratiquer leurs activités de subsistance.

Par la suite, déçu des Français et méfiant vis-à-vis des Britanniques, Nescambiouit misa plutôt sur les avantages d’allier les Abénakis avec d’autres groupes autochtones. En 1716, il alla vivre chez les Renards, un groupe établi à l’ouest du lac Michigan qui cherchait à freiner l’expansion de la colonisation française. En 1723, il revint vers l’est, porteur d’une demande d’alliance des Renards pour les Abénakis. Il fut reçu froidement par les autorités françaises qui le soupçonnèrent de trahison.

Soucieux du bien-être des siens, dont un bon nombre étaient établis dans la colonie française, Nescambiouit ne retourna pas chez les Renards, mais s’installa chez les Abénakis de Saint-François (Odanak). C’est cependant dans son pays d’origine, qu’il mourut, en 1727, après avoir consacré la majeure partie de sa vie à lutter pour préserver le territoire et l’autonomie de son peuple. 

 

 

 

 

Philippe(chef amérindien)en 1662

 

Philippe (chef amérindien) (mort en 1676), chef sachem de la tribu des Indiens Wampanoag d'Amérique et second fils du chef Massasoit qui, pendant près de quarante ans, fut le premier et le plus loyal allié de tous les pèlerins fondateurs de la ville de Plymouth, dans l'actuel État du Massachusetts. Appelé à l'origine Metacomet, il fut baptisé Philippe par les colonisateurs anglais. En 1662, il succéda à son frère et renouvela officiellement les traités conclus par son père, qu'il honora pendant plusieurs années. Toutefois, les colons firent des incursions répétées sur les terres détenues par les Indiens. En représailles, Philippe fonda une confédération de tribus et, en 1675, mena une révolte connue aujourd'hui sous le nom de guerre du roi Philippe. En août 1676, après une première défaite des Indiens, Philippe fut tué, ce qui mit fin à la guerre comme à l'opposition contre toute nouvelle implantation de colonies dans le sud de la Nouvelle-Angleterre.

 

Kaiontwahka, Aussi appelé Cornplanter

 

 

Fils d'un commerçant irlandais et d'une Indienne Seneca

En 1777; Il entre dans la guerre avec Sayenquaraghte il livre de nombreuses batailles avec les anglais, le long de la frontière nord. Après avoir harcelé le fort Stanwix (aux mains des rebelles) il livre bataille avec Sayenquaraghte et Joseph Brant aux environs d’Oriskany.

En 1778 ; avec  John Butler et Sayenqueraghta il s’empare de fort Forty.

Il est aux cotés de Brant à la bataille de la vallée du Wyoming.

 Après la défaite de l'Iroquois pendant l'expédition de Sullivan , et la défaite des Anglais.

 

Il devient le chef incontesté des Senecas et se fait artisan de la paix (Traité du fort Stanwix). Il étudie les hommes blancs et favorise la sédentarisation des indigènes en plantant des récoltes, d’où son nom ; Cornplanter.

 

 

 

Piapot,le grand chef cri

 

         

1816-1908 , Piapot, chef cri, également connu sous le nom de Payipwat Piapot était aux lignes de front du conflit des Cris et des Assiniboines avec les Pieds-noirs. Piapot est un chef cri qui a signé le Traité no 4 en 1875 et a ensuite passé le reste de sa vie à s'opposer au gouvernement fédéral pour cause de promesses non tenues.

 

 

 

 

En 1882, aura lieu une célèbre confrontation entre la Police à cheval du Nord-Ouest et lui au sujet de la construction du chemin de fer du Canadien Pacifique. Son nom cri, « Kisikawawasan Awasis », signifie (garçon flammèche dans le ciel) ou ( enfant éclair ).

Les troupes que l'on voit ici sont celles de la milice canadienne, venue de Montréal pour aider à réprimer la Rébellion du Nord-Ouest de 1885. On voit les miliciens qui défilent à Regina, accompagnés de six chefs qui n'ont pas participé à la rébellion. Ces troupes sont celles de la milice canadienne, venue de Montréal pour aider à réprimer la Rébellion du Nord-Ouest de 1885. On aperçoit les miliciens qui défilent à Regina, accompagnés de Piapot et de cinq autres chefs qui n'ont pas participé à la rébellion.

 

 

  Black Elk       

 HEHAKA-SAPA (1863-1950)

Black Elk (Elan Noir) fut l'un des leader spirituel de la nation sioux et plus precisément de la tribu des oglalas. Après les guerres indiennes qui décimèrent son peuple, lui et quelques autres sorciers ont tenté de maintenir vivante la tradition de ce peuple qui fut jadis si fier.

Né près de la rivière little Power, dans le Wyoming, élan noir est un Sioux de la tribu des Oglalas. Il eu cinq soeurs et un frère ainsi que de nombreux enfants. À l'âge de neuf ans, il reçu une grande vision. Cette vision a guidée toutes sa vie. Dans ses dernières années il fut un fervent catholique.
Plus qu'un Shaman ou un chef, il était considéré par les siens comme un Saint Homme. Ce qui est pour les Amérindiens le summum de la spiritualité.
 

En 1931, il raconta sa vie au poète John Neidardt, en lui décrivant sa participation à la bataille contre Custer, la religion de la Ghost Dance (danse des revenants) et le massacre de Wounded Knee. Il en est résulté l'un des livres majeurs sur la spiritualité Amérindienne : Black Elk parle, biographie d'un saint homme chez les Sioux Oglalas.

 

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