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SAGESSE AMERINDIENNE

                            

Etre né homme sur cette terre, est une charge sacrée

nous avons une responsabilité sacrée, du fait de ce présent

exceptionnel qui nous à été fait,bien au dessus du beau cadeau

qu'est la vie des plantes des poissons,des forets,

des oiseaux,et de tous les etres qui vivent sur terre,

nous nous devons de prendre soin d'eux

audrey shenandoah (onondaga)

           

                     

Sitting Bull, chef sioux Hunkpapa. 1875
'Voyez, mes frères, le printemps est venu; la Terre a reçu l'étreinte de Soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour.

Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons aussi notre existence; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.Plus bas!

Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race - petite et faible quand nos pères l'ont rencontré pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.

Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la Terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.'

 Publié dans Amérindien .

 

Soyez heureux afin de vivre vieux les soucis

vous rendent malade se mettre en colère est une

mauvaise habitude si l'innocent ne se met pas en colère

il vivra longtemps celui qui a quelque chose à se reprocher,

perdra la santé à cause de ses pensées négatives s'il est vrai

que le bonheur soit bon, il est également source de santé.

Traditionnel (hopi)

Un homme peut bien faire des choses mystérieuses

mais aucun n'a jamais été capable de trouver qui

commande au ciel et à la lune, ni au changement des

saisons, l'homme peut bien exécuter les plus

merveilleuses actions, il peut bien fabriquer les objets

les plus magnifiques, ils ne seront pas comparables à

l'oeuvre de la nature, quand les saisons changent, nous les

regardons comme un don du soleil qui est le plus fort

de tous les pouvoirs mystérieux et sacrés Anonyme (téton sioux) 

 

Portrait d'un indien

Enfant, je savais donner; j'ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J'avais un mode de vie naturel alors qu'aujourd'hui, il est artificiel.
Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux; chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.

Extrait de 'L'âme de l'indien'
Ohiyesa, écrivain indien contemporain

               

Tasunka witko (crazy horse )

'hommes blancs ! on ne vous a pas demandé de venir ici. le grand Esprit nous a donné ce pays pour y vivre. vous aviez le vôtre. nous ne vous gênions nullement. Le grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibiers. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre.Vous tuez mon gibier. Il devient alors dur pour nous de vivre. Maintenant vous nous dites que pour vivre il nous faut travailler; or le grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse. Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous voulez.Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites: pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? Nous ne voulons pas de votre civilisation! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères; et leurs pères avant eux.' crazy horse (cheval fou ):illustre chef guerrier sioux oglala (1841-1877).

 

Message d'un indien

'Vous êtes comme des enfants, tout ce que vous voyez vous le voulez, vous voulez ceci, vous voulez cela. Vous avez la technologie, mais vous ne savez pas vous en servir proprement.

                           

Vous n'aimez pas la terre parce que vous la vendez, puis vous la saccagez pour faire du profit. (...) Pour nous, Amérindiens, nos valeurs, c'est notre mère la Terre, elle est sacrée, c'est l'esprit de nos ancêtres, c'est notre culture, c'est notre liberté, c'est notre source de vie, cela n'a pas de prix.'

 Publié dans Amérindien .

           

 

' Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même.
Tecumseh, chef shawnee ( 1768 - 1813)

«Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons, nous aussi, notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leurs propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.

Discours prononcé en 1875 - Sitting Bull .

Qu'est-ce que la vie ?

C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.

C'est le souffle d'un bison en hiver.

C'est la petite ombre qui court dans l'herbe

et se perd au coucher de soleil.

  

Crowfoot, chef blackfeet (1821-1890)

 

 

Tout ce que fait un indien, il le fait dans un cercle

Il en est ainsi parce que le pouvoir de l’univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu’il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré.

Tout ce que fait le pouvoir de l’univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j’ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, dans sa plus grande puissance, tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s’élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l’un et l’autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d’un homme est un cercle d’enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le pouvoir se meut. Aussi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.

Elan Noir, indien Sioux.

     

Défendre notre terre, des Hommes qui ne font que nuire

la terre pourrait, tôt ou tard, disparaître

le réchauffement de la planète,

l'amincissement de la couche d'ozone,

la disparition de la faune et la flore,

Un besoin urgent s'impose, toutes les espèces vivantes

sur terre, y compris l'être humain, ne peut survivre

sans des écosystèmes sains.

Il est important de sensibiliser les populations à

l'importance de la conservation de la biodiversité.

http://www.defipourlaterre.org

 

 

     

La vie et la pensée indienne étaient fondamentalement emplies de gratitude et de respect envers la vie, ils se sentaient comme partie intégrante de la Mère Terre, de la nature - Pour eux, toute la création est expression de la vie qui est unité, que ce soit la terre, l'eau, la pierre, les plantes, les arbres, les animaux et les  hommes - c'est pourquoi leur comportement envers la création était empli de respect.

Dans la maladie, ils voyaient la cause dans le fait que l'homme avait détruit l'harmonie entre l'homme et la nature, avec la création du Grand Esprit, l'unité de la vie.

Ils priaient pour la paix, pour le bien des peuples, pour que la nature donnes de beaux fruits, que les hommes soient en bonne santé, heureux et joyeux dans leurs coeurs - ils priaient pour que chaque homme habitant sur la terre, pour chacun - Et pas seulement pour les hommes ; également pour les animaux, pour les plantes, pour la nature entière, pour tout ce qui porte la vie en soi...

... En ce temps-là, nous vivions heureux dans notre pays et nous n'étions jamais affamés - La Mère Terre nous donnait tous ses fruits dont nous avions besoin - Les deux jambes et les quatre jambes vivaient en paix l'un à côté de l'autre, jusqu'au jour où l'homme blanc est venu pour détruire, tuer, voler, propager mort et destruction.

Pour nous la vie est sacrée, la nature, les animaux, les hommes - Les blancs n'ont jamais eu de respect envers la terre et tout ce qui y vit, partout où l'homme blanc a passé, la Mère Terre est devenue malade, endommagée, polluée, stérile...

 

 

Quand le dernier arbre sera abattu,
la dernière rivière empoissonnée,
le dernier poisson capturé,
alors seulement vous vous apercevrez
que l'argent ne se mange pas."


Prophétie d'un Indien Cree.

 

 

Elan Noir, indien Sioux

La paix ne pourra naître dans ce monde 
que lorsque toujours plus d'hommes 
prendra conscience de l'unité  de la 
vie existant entre la nature, les animaux,
les plantes, les minéraux et les hommes ; 
et vivra en conséquence.

 

 

                                           

par le Chef Dan George (chef de la tribu Salish dans la Crique Burrard, Colombie Britannique)

Le Chef Dan George est né à Geswanouth Slahoot, le 24 juillet 1899 au Nord de Vancouver, B.C. et est décédé le 23 septembre 1981 à Vancouver, B.C.

Un Indien rentrant de la chasse remarqua que des loups le suivaient. Il se délesta de son gibier et le lança aux loups. Ceux-ci se ruèrent dessus et nen fit qu'une bouchée, sans pour autant abandonner leur poursuite. L'Indien leur donna alors sa gibecière faite de cuir, mais cela ne contenta pas les loups et il neut plus rien à leur offrir excepter sa vie. Il tomba à genoux et se mit à prier Dieu. Les loups disparurent. 

 
 

                   

Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre.
Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive au fils de la terre.
L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu.
Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même.


Chef Seattle, Suquamish

 

 

                                       

Quand nous, les enfants, devenions trop turbulents, quand nous creusions des trous partout, arrachions les herbes, les anciens se mettaient en colère. Ils nous disaient Baa-nah, baa-nah -"ça suffit, laissez la terre en paix "-. Cela signifiait que les choses n'ont nul besoin de changer l'ordre du monde, de le bouleverser. Il ne nous serait jamais venu à l'idée de tuer une grenouille ou d'agacer un insecte, une mouche, une fourmi, un serpent. Pour nous, être humain, ces créatures sont des messagers, des esprits bienveillants. Ce respect, profondément ancré dans notre culture, s'étendait aux rochers, à la poussière, à l'eau. C'est ainsi que j'ai appris à voir le monde.

Leslie Marmon Silko
(Laguna Pueblo)

 

                                    

L’homme moderne oublie que la Terre est un être vivant, un être intelligent qui sont en train d’enregistrer dans sa mémoire les actions humaines.

Nous, les natifs, nous cherchons des êtres écologiques, des êtres équilibrés, des êtres heureux. Nous savons que l’unique manière de sauver la vie est de remettre la vie à la vie, seule celui qui est irréprochable accomplite la loi cosmique sacrée, cette loi écrite dans nos cœurs et qui dit : jouis de la vie, toujours ; ne cesse pas d’apprendre.


Kaypacha
                  

 

Responsabilités

Oren Lyons

L'homme croit quelquefois qu'il a été créé pour dominer, pour diriger. Mais il se trompe. Il fait seulement partie du tout. Sa fonction ne consiste pas à exploiter, mais à surveiller, à être régisseur. L'homme n'a ni pouvoir ni privilèges, seulement des responsabilités.

Oren Lyons, Iroquois onondaga

 

                   

Cheval fou…

J’ai connu autrefois un monde merveilleux…
La nature indomptable, que l’on refusait de dompter.
Les nuages enchanteurs, que l’on voyait défiler aux cieux.
Et le temps incertain, que l’on acceptait sans maugréer.
J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où l’harmonie régnait dans un désordre orchestré par les Dieux,
des Dieux de toutes sortes que l’on savait loyaux
Et qui ne nous asservissaient pas d’impossibles idéaux

J’ai connu autrefois un lieu merveilleux…
Les montagnes étaient hautes, si hautes… mais jamais infranchissables
Les rivières charriaient dans leur lit notre réserve d’eau potable
Et soulageaient nos pieds fatigués sur les sentiers rocailleux
Elles étaient parfois profondes ces rivières qui jaillissaient
En torrents sauvages et limpides, dans lesquels on ses désaltérait.
Elles étaient profondes, si profondes… mais jamais on ne s’y noyait.
Elles exprimaient leurs murmures fougueux, à nos oreilles qui les écoutaient

J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Les oiseaux gazouillaient fièrement parmi les feuilles qui bruissaient
Agitées par mille vents célestes qui nous rafraîchissaient
Comme autant de soupirs divins qui nous rendaient heureux
J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où le soleil réchauffait nos esprits et nos cœurs
Nous rendant le sens de l’immensité de la richesse intérieure
Nous éclairant sur les chemins parfois longs de nos jours heureux

J’ai connu autrefois un monde merveilleux
Qui ne demandait rien, sauf notre respect, pour éviter son courroux,
Qui ne demandait rien, à nous, qui donnions tout
J’ai connu, autrefois… un monde… merveilleux…
Un monde que vous n’avez pas compris…
Un monde à jamais anéanti, détruit…
Insensibles aux cris de douleur qui montaient de votre mère la Terre
Quand, sans regret, elle fut massacrée, toute entière…

Et nous avec, et nous aussi… et moi aussi…
Un homme, c’est si petit… 

 Kwenda  kwaswa

 

 

Taganta Mani, indien Stoney : 'Nous étions un peuple sans lois, mais nous étions en très bons termes avec Le Grand Esprit, créateur et maître de toute chose. Vous présumiez que nous étions des sauvages. Vous ne compreniez pas nos prières. Vous n'essayiez pas de les comprendre. Lorsque nous chantions nos louanges au soleil, à la lune ou au vent, vous nous traitiez d'idolâtres. Sans comprendre, vous nous avez condamnés comme des âmes perdues, simplement parce que notre religion était différente de la vôtre.

Nous voyions la main du Grand Esprit dans presque tout : le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes, parfois nous l'approchions par leur intermédiaire. Etait-ce si mal? Je pense que nous croyons sincèrement en l'Etre suprême : d'une foi plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traités de païens...

Les Indiens vivants près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas dans l'obscurité.

Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant! Ils se parlent entre eux et ils vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas les autres voix de la nature. Pourtant,les arbres m'ont beaucoup appris : tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt surle Grand Esprit.'

(Pieds nus sur la Terre sacrée) 

 

                   

Les Gardiens de la Terre

Le temps est venu de nous mettre à l'écoute des Amérindiens, car eux seuls ont les réponses aux questions qui angoissent les Occidentaux. Et d'abord la plus lancinante de toutes : quel monde laisserons-nous à nos enfants ?

                   

Le chef indien Thundercloud nous livre l'unique leçon de sagesse qu'un homme puisse donner à un monde à la dérive : 'Regardez l'arbre - c'est un arbre vivant, et, comme tout être vivant, il a un coeur. La sève est le sang de l'arbre, et l'écorce est sa peau. Il a des membres, ces branches, qui montent jusqu'aux cieux. Ses pieds sont ses racines. Comme nous, l'arbre relie le ciel et la terre. Ce lien, sous peine de disparaître, l'humanité doit absolument le retrouver.'

Nous sommes allés puiser aux sources de la sagesse indienne lors d'un rassemblement dans le Vermont, l'été dernier. Nous l'avons trouvée, mais nous avons aussi trouvé un monde en lutte du Canada à la Terre de Feu, des îles du Pacifique aux confins de l'Australie.

Partout les Amérindiens retrouvent leur fierté. Les jeunes recherchent leurs traditions, leurs rites et leurs cultures. C'est pour eux une question vitale. Et pour nous, peut-être, la genèse de l'espérance qui nous fait défaut.

de Rachel et Jean-Pierre Cartier .

"Ma main n'a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce,
j'aurais mal.
Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien.
Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit."

Standing Bear (chef des Sioux Oglalas).

 

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