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L'Appaloosa un cheval remarquable

 

 

 L'Appaloosa était le cheval des Indiens Nez-Percés

Au 16eme siècle, les espagnols débarquèrent sur la côte sud-est de l'Amérique du Nord en montant des chevaux tachetés. Se répandant à travers tout le pays, ceux-ci atteignirent les riches paturages des actuels états de l'Oregon, de l'Idaho et de Washington. Vivant près de la rivière Palouse, les indiens Nez-Percés élevèrent ces chevaux, tout en les sélectionnant, afin de ne jamais obtenir la même couleur de robe, de façon à identifier chaque cavalier qui les montait.

Les Nez Percé de la rivière Palouse sont devenus des cavaliers particulièrement émérites et leurs remontes qui incluaient beaucoup de chevaux tachetés étaient estimées et enviées par les autres tribus. Les historiens croient qu’ils ont été la première tribu à élever sélectivement pour les traits spécifiques, tels qu’intelligence, vitesse et endurance. Ils gardaient le meilleur et faisaient du commerce avec ceux qui étaient moins désirables. Quand les colons arrivèrent dans cette région, ils appelèrent les chevaux Nez Percé " chevaux de la Palouse " du nom de la rivière, avec le temps cela s’est transformé en " palousey " et ensuite " appalousey " . Pendant la guerre de 1877 qui vit s’affronter les Nez Percés et le gouvernement américain, les Appaloosas ont permis aux guerriers de semer la cavalerie américaine. Sous la tutelle du grand chef Joseph, la tribu s’enfuit sur plus de 1300 milles par des chemins très accidentés. Quand ils rendirent les armes dans le Montana, leurs troupeaux furent dispersés.

 

           

L’Appaloosa traversa alors une période bien difficile, il faisait partie d’une nation vaincue, un cheval dont le temps était venu et s’en était allé. Il y avait bien quelques propriétaires de ranchs qui continuèrent à élever des chevaux pour leurs propres usages, mais les chevaux tachetés de l’élevage des Nez Percés se perdaient peu à peu. Alors, un historien cavalier du nom de Francis Haines publia un article dans un magazine équestre au sujet de l’Appaloosa, nous étions en 1937. La réaction du public fut formidable et Haines lui donna suite avec plusieurs autres articles sur l’espèce. Au bout d’une année, le support du public était suffisant pour inciter six hommes à créer l’Appaloosa horse club ensembles.

Sa taille ne peut pas être inférieure à 1.40 m, et sa robe est marquée en partie ou en totalité de petites taches. 

Ses crins sont peu fournis, et le blanc de son oeil est visible. Ses sabots doivent être striés de noir et de blanc.

                                               Le Paint Horse 

           

Il était grandement apprécié des Indiens pour sa robe, sa beauté et sa force. Le Paint Horse était pour les Indiens un gage de chance pour le cavalier qui le montait. Ils le croyaient doté d'un pouvoir visant à protéger le cavalier durant les batailles. Le Paint Horse a pour origine des chevaux sauvages descendants des chevaux introduits par les conquistadores. Jusqu'à nos jours, le Paint Horse séduit par le caractère unique et la variété de ses robes. Il est apprécié pour ses nombreuses qualités qui lui valent ce succès qui perdure à travers les siècles dont l'endurance, la vitesse et la souplesse.

Tout comme le Quarter horse et l'Appalousa, le Paint horse est lui aussi un descendant des chevaux qu'amenèrent en Amérique à partir du 16ème siiècle les conquérants ibériques. Certains de leurs Andalous faisaient partie de cette lignée à robe pie que les Espagnols nommaient Pinto, contraction du mot "pintado" qui signifie "peint" et que les Américains ont plus tard traduit par "PAINT".

Adoré pour sa robe exceptionnelle et originale, le Paint horse fut tout autant prisé des indiens que des cow-boys. Cheval polyvalent par excellence, son immense popularité est fondée sur son courage et ses aptitudes multiples; les plus grands cavaliers de notre temps ont loué ses mérites.

L'Histoire de l'American Paint Horse a de tout temps inspiré de nombreuse chansons country, récit, tableaux etc...

Les indiens, quand ils ne parvenaient pas à trouver le Paint horse tant convoité, peignaient sur leur monture habituelle des signes censés incarner la beauté magique des Paints. Les liens particuliers qui unissent ces derniers aux indiens sont parfaitement révélés dans une légende cheyenne qui associe les chevaux noirs et blancs à l'aigle d'or. Les Sioux (Lakota) vantent, dans un chant qui se transmet de génération en génération, le Paint Horse rescapé de la bataille de la " Little Big Horn". Dans les paroles d'une danse guerrière, les Pawnnees et les Arikaras exaltent, eu aussi, les mérites d'un cheval pie revenant du combat.

Paint Horse (ovéro)

Habituellement, le blanc ne traverse pas le dos du cheval entre la queue et le garrot. Au moins une, mais souvent les quatre jambes sont foncées. Les marques de la face sont souvent "belle-face" ou "boit dans son blanc". Normalement, le blanc est irrégulièrement réparti, plutôt éparpillé, comme éclaboussé sur toute la robe. La queue est d'ordinaire d'une seule couleur. La couleur ou le blanc peut indiféremment dominer chez un cheval overo.

 

Paint horse (tobiano)

 

Habituellement, un ou les deux flancs sont colorés, et le blanc traverse le dos entre le garrot et la queue. Les quatre jambes sont généralement blanches, au moins en dessous des jarrets et des genoux. La face peut être unie ou exhiber une étoile, une pelote, une liste fine ou liste large. Normalement, les taches sont régulières et visiblement ovales ou rondes, elles descendent le long du cou et s'étalent sur le poitrail. La queue est d'ordinaire bicolore. La couleur ou le blanc peut indiféremment dominer chez un cheval tobiano.

 

 

 

Le Quarter Horse

Le Quarter horse est un cheval américain , 1m45 et 1m65 au garrot (la majorité se situant aux environs d’1m50).

Il a pour origine le cheval Andalou que les conquistadores ont introduit en Amérique, croisé avec des pur-sang anglais.

Champion toutes catégories... aux États-Unis

Le quarter horse été sélectionné, au début, pour sa capacité à démarrer au quart de tour - d'où son nom, puisqu'il courait des courses d'un quart de mile (440 m) - mais aussi pour son tempérament sûr et coopératif et son excellence au travail du bétail: il possède ce fameux cow sense dont bien peu de races peuvent se vanter. Mais c'est aussi un formidable athlète adroit et maniable, fort et endurant. Les disciplines western ont été faites pour lui, et la sélection a eu pour but qu'il y excelle encore plus. Aujourd'hui, tout westerner rêve de s'offrir ce champion toutes catégories.
Plus d'un atout dans son jeu Mais ce n'est pas tout: le quarter horse est également employé, outre Atlantique, pour la monte à l'anglaise. II est bien placé en dressage, où il est la sixième race représentée; il réussit bien en endurance et, surtout, il est un fantastique cheval de course capable de rapporter des millions dans sa spécialité. On l'utilise aussi dans des épreuves d'équitation anglaise destinées au quarter horse, les english classes - en 2000, plus de 165 000 épreuves de ce genre ont été organisées aux États-Unis.

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