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Les habitations amérindiennes

                          

Si, dans l’imaginaire collectif des Européens, l’Indien vivait dans un tipi fait de poteaux de bois recouverts de peaux de bisons ou de branchages , il n’en était pas tout à fait de même dans la réalité. En effet, le tipi n’était répandu que dans les plaines centrales de l’Amérique du Nord, étant donné qu’il était l’apanage des tribus nomades qui chassaient le bison. Le tipi, qui était facile à monter, à démonter, à transporter s’il est attelé à un cheval, n’a été généralisé dans les grandes plaines qu ‘avec l’arrivée des Européens. Le chien n’était pas capable à lui seul de porter un tipi, car il était trop lourd.

Chez les Cheyennes, le campement était établi de manière très particulière et invariante :

En réalité, beaucoup de peuples indiens étaient sédentaires, et ils vivaient dans des maisons de branchages, d’écorces et autres éléments naturels. Les Iroquois, par exemple, vivaient dans des longues-maisons qui pouvaient abriter plusieurs familles, puisqu’elles mesuraient de 25 à 60 mètres de long . De la même façon, le wigwam était assez répandu : c’était une sorte de dôme recouvert d’écorces et de nattes de jonc. Les apaches vivaient dans le même style de maison, mais faite de branchages et appelée wickiup. Les Navajos possédaient eux des hogans, qui étaient des huttes rondes en rondins ; elles révélaient leur conception de l’univers.

En tout cas, ces maisons étaient assez grandes pour contenir un voire plusieurs feux, autour duquel se réunissaient les membres de la famille.

Les hommes dormaient sur des couchettes de branchages recouverts de peaux. 

           

Le tepee est une habitation très confortable !
Spacieux, frais en été et chaud en hiver, le tepee est une habitationrésistante à tous les climats et procure un abri confortable adapte à toutes les saisons. Sa construction, bien que pouvant être réalisée par uneseule personne si nécessaire, est bien plus complexe qu'il n'y parait et comporte un agencement et des techniques de ventilation très élaborées. Le tepee desindiens nomades des plaines de l'Ouest n'est pas un cône symétrique, mais penche vers l'arrière. Cela le rend plus résistant aux vents et lui donne une surface intérieure ovale qui permet de placer le foyer du feu en fonction de la position des rabats servant à l'évacuation de la fumée.


La ventilation dans l'habitation est favorisée par la présence d'une doublure interne (un liner). La fonction principale du liner est d'isoler et d'empêcher les courants d'air à partir du sol jusqu'à sa mi-hauteur du tipi, il forme aussi une sorte de cheminée circulaire dont la succion créée un déplacement d'air constant du bas vers le haut, entre les parois internes et externes du tepee.
 

Les décorations peintes sur les tipis

La partie inférieure du tipi représente souvent la terre. La partie centrale illustre tout ce qui est lié à la vie humaine, mettant en valeur des évènements importants. La partie supérieure exprime le ciel, la vie spirituelle et les esprits. Des cercles représentent l'union, des zigzags l'orage et la foudre. Les animaux expriment simplement ce qu'ils sont, les lignes et les traits sont liés à la médecine. Les sélections des couleurs sont-elles aussi symboliques, mais leur signification est différente d'une tribu à l'autre. Le bleu, le rouge et le jaune peuvent signifier qu'il y a des objets sacrés dans le tipi. Le noir exprime la nuit, le bleu le Nord, le rouge l'aube du soleil levant, et le jaune le crépuscule. L'intérieur de votre tipi peut aussi être peint avec des bandes décoratives, des fresques évoquant des conquêtes passées ou d'autres évènements personnels importants.

 

 

               

Le mot tipi ou tepee est formé de 2 syllabes ti ou te signifie en langage sioux vivre ou se prélasser et pi ou pee signifie utiliser pour ou servir a. De ce fait cela veut dire utilise pour vivre dans.

Il est surtout utilisé par les indiens des grandes plaines situées vers l’ouest (Sioux, Blackfeet, Crow, Cree etc.).

Les amérindiens montait leur village en cercle et les tipis étaient orientés vers l’est, face au soleil levant.Le bas du tipi représente très souvent la terre. Le centre illustre tout ce qui est lié à la vie humaine. Le haut exprime le ciel, la vie spirituelle et les esprits.

La forme ronde du tipi symbolise l’harmonie, on la retrouve dans toutes les coutumes des amérindiens.

Les cercles dessinés sur l’extérieur du tipi représentent l’union et les zigzags représentent l’orage et la foudre. Les lignes et les trait son liés a la médecine.

                            

Les animaux quand a eux dessiné pareil a l’extérieur du tipi expriment ce qu’ils sont.Les couleurs sont aussi très symbolique mais la signification vari énormément selon la tribu.

 

Le bleu, le rouge et le jaune peuvent signifier qu’il y a des objet sacres dans le tipi pour d’autre tribu il va signifier le bleu le nord, le rouge l’aube du soleil levant et le jaune le crépuscule

L’intérieur du tipi peut être aussi peint avec des bandes de couleur, des fresques qui évoquent des conquêtes passées ou d’autres événements personnels importants.

Se sont les femmes qui s’occupaient de monter les tipis car les tipis étaient leurs propriétés.

La préparation et l’installation des tipis se faisaient selon une coutume.

Celle-ci consistait dans un premier temps a prépare un festin auquel les hommes n’étaient pas conviées.

Elle mangeaient, fumaient, discutaient tout tant assouplissent et assemblant les peaux. Il fallait a peut prêt tout bête pour pouvoir faire une seule couverture.Une fois celle-ci terminée, elles montaient la charpente en bois.

Elles positionnaient 3 ou 4 poteaux en bois attaché ensemble qui mesurait 3 a 3.5 mètre de haut. Ensuite elles appuyaient les autres perches ensemble sauf une.

Une fois la structure terminée elles attachaient la grande couverture qu’elles venaient de confectionner au dernier poteau et elles l’étiraient tout autour de la structure en laissant la porte et le trou a fumée fermés. Elles fixaient ensuite la couverture au sol à l’aide de pierres.

 

Des tout ceux-ci terminé, elles allumaient un feu afin d’enfumer tout l’intérieur du tipi qui permet ainsi a la couverture posé sur les bâton de gardé toute sa souplesse après la pluie.

Ensuite le sol était couvert de fourrures et de broussailles parfumé.

Les hommes quand à eux étaient seulement chargés de trouver du bois pour les poteaux de soutien.

Les Indiens vivant dans les plaines devaient souvent parcourir de longues distances avant de trouver des arbres.

Malgré que le tipi a l’intérieur était très petit personne ne si bousculait.

Les règles a l’intérieur était très stricte chacun avait une place attribuée pour s’asseoir.

Lorsqu’un personne se levait, ils étaient obligé s’incliner vers l’avant pour le laisser passer derrière soi, car personne ne devaient passer entre le foyer et les gens assis.

En hiver, le tipi était isolé en ajoutant une doublure de peau. On place aussi entre les deux couches des broussailles et en été on soulevait le bas des peaux pour laisser l’air passer.

Lors des déplacements les tipis était transporté grâce aux travois par des chiens et par la suite avec l’aide des chevaux.

La nourriture, les ustensiles de cuisine et l'attelage des chevaux se trouvaientprès de l’entrée. Les trophées de chasse ou de guerre étaient placés dans le fond du tipi. Au centre brûlaient le feu.

Vous avez remarqué que les Indiens donnent une forme circulaire à toute chose.C'est que la puissance de l'univers s'exerce en cercle et que tout tend à s'arrondir. La vie est un cercle.
Nos tipis étaient ronds comme les nids des oiseaux.
Mais l'homme blanc nous a confinés dans ces petites boîtes carrées, qui sont néfastes, car aucune puissance ne se dégage d'un carré.

  Cerf- Noir, chaman des Lakotas et des Sioux oglalas.

        

            Habitat Iroquois ( Maison-longue)

Ces Amérindiens habitaient souvent de grands villages permanents ou semi-permanents protégés par de hautes palissades de bois. Ces villages regroupant plusieurs maisons longues abritaient habituellement quelques centaines de personnes, voire près de 2 000, en certaines occasions.

 Exemple d’habitation appelée « maison-longue »

 

 

       

 Les Iroquoiens vivaient dans un même endroit pendant plusieurs années; La maison longue était faite de bois et le toit recouvert d'écorces. À l'intérieur, elle était divisée en deux compartiments. Chaque famille avait un lit qui était au fond. Ils étaient de 8 à 10 familles dans la maison longue.L'allée centrale permettait de faire un feu pour cuisiner ou se réchauffer.

 

 Habita des Indiens Pueblos 

Pueblo (de l'espagnol pueblo, « village »), peuple indien d'Amérique du Sud habitant dans des villages permanents aux maisons de pierre ou d'adobe très serrées (brique mêlée de paille séchée au soleil). Ils vivent, actuellement encore au nord-ouest du Nouveau-Mexique et au nord-est de l'Arizona. Ils appartiennent à quatre groupes linguistiques distincts (hopi, zuñi, keres et tanoar), mais les cultures des différents villages

 

                            

Les ancêtres des actuels indiens Pueblos- Les Anasazis

Dans les plis de Mesa Verde, la civilisation des Anasazis (les ancêtres, en langue navajo) a construit des villages aujourd'hui en ruines, composés de maisons à plusieurs étages et de lieux de cultes, avant de disparaître, victime de la sécheresse, au cours du XlIème siècle. Cliff Palace, construit en haut du canyon, est un édifice de 200 pièces.

 

Dans les profondeurs mystérieuses des canyons, à Chaco, à Betatakin, à Mesa Verde, à Chelly, une civilisation vécut jadis, avant de disparaître mystérieusement au cours du Xllème siècle. Elle a laissé derrière elle des villages aujourd'hui en ruines, composés de maisons d'habitation à étages ou de lieux de prière de forme circulaire (les kivas). Les murs sont fréquemment ornés de pétroglyphes primitifs, représentants des animaux et des personnages.

 

Les Navajos revendiquent aujourd'hui les représentants de cette civilisation comme leurs ancêtres, bien que les anthropologues n'établissent aucune parenté entre eux. Ils les ont baptisés les Anasazis (les anciens, dans leur langue) et puisent leur force dans le souvenir du passé.

 Le Hogan Habitat Navajos

Bien qu'il existe des logements modernes dans la réserve, de nombreux Navajos continuent à construire les hogans traditionnels et à y vivre. Il s'agit en général (car il y a des variantes) de maisons coniques faites d'une armature de bois et recouvertes de terre, pourvues d'un trou pour la fumée au sommet et d'un passage étroit et couvert servant d'entrée

                                        

L'extrémité occidentale est un endroit d'honneur, réservé pour le matriarch ou patriarche de la famille.
Traditionnellement, quand les femmes entrent elles vont au nord et les hommes au sud.
 

                                                 

         Monument Valley:Pays Navajo 

Les fameux monolithes de grès rouge hauts de 300 à 500 mètres.
Et c'est là aussi qu'en 1864,les troupes de Kit Carson se battirent contre celles d'Hashkanini,le Sitting Bull Navajo.

Les Indien Navajo, ont cependant conservé aujourd'hui leur habitation traditionnelle,le Hogan,de forme ronde, le plus souvent construit en bois et terre,et toujours ouvert sur l'est.

                         

 

 

 wickiups (Habitat)des Apaches

 La plupart des familles vivaient dans des wickiups — des huttes de branchage en formes de dôme érigées par les femmes ou dans des tipis en peau de bisons. Les peuples apaches de l'Ouest étaient matrilinéaires (l'ascendance maternelle est prise en compte dans la filiation). La polygamie était pratiquée lorsque les circonstances économiques le permettaient, et l'un ou l'autre des conjoints pouvait aisément mettre un terme au mariage. La religion était un aspect fondamental de la vie des Apaches ; les plus connus parmi les êtres surnaturels étaient les ga'ns, des esprits de la montagne protecteurs représentés dans des rites religieux tels que la cérémonie de puberté des filles, qui a encore lieu chez les Apaches de l'Ouest. De nombreux descendants d'Apaches vivent dans des réserves d'Arizona et du Nouveau-Mexique.

   

 

 Le shapatuan

Cette habitation est d'origine innue (ou montagnaise. Elle est aujourd'hui recouverte de la même toile que pour le tipi mais on en trouve encore qui sont faites comme à l'origine de cette habitation, soit avec des écorces de bouleau comme recouvrement.

 L'intérieur du shapatuan

wigwam, tente ou hutte en forme de dôme utilisée par les Amérindiens, essentiellement par les tribus algonquines des bois de l'est des États-Unis....

WIGWAM

Le mot «wigwam» vient de wikuom, mot mi'kmaq pour «habitation». D'ordinaire c'était les femmes qui construisaient le wigwam, presque toujours dans une journée. La base ou charpente de la construction consistait en cinq perches d'épinette attachées au sommet avec des racines d'épinette et étalées à la base. On plaçait un cerceau de bois d'alisier juste au-dessous du sommet pour renforcer ces perches et on y attachait d'autres plus courtes pour mieux soutenir le poids de l'écorce de bouleau. Ensuite, partant du bas, on posait sur la charpente des bandes d'écorce, mesurant à peu près 0,5 m par 1,5 m, les superposant comme des bardeaux. Finalement on plaçait dessus d'autres perches pour retenir l'écorce en place. Le sommet du wigwam restait ouvert pour permettre la fumée du foyer de s'échapper et, s'il faisait mauvais temps, on le couvrait d'un collet d'écorce. À l'intérieur le wigwam était tapissé de brindilles de sapin, de nattes tissées et de fourrures, et une grande peau servait de porte. L'extérieur du wigwam était décoré de dessins d'animaux et d'oiseaux. Les plus grands wigwams pouvaient accommoder de douze à quinze personnes; si la famille était plus nombreuse on construisait un wigwam plus long avec deux foyers. 

Hutte Pawnee

Les Pawnees vivaient dans des huttes, recouvertes de terre. Les tipis en peau étaient utilisés pour les chasses au bison. Les huttes en terre évoluèrent d’une forme rectangulaire à une forme circulaire probablement à cause de leur migration vers le nord. Pour construire une hutte de terre, on commençait par planter en cercle 10 à 15 poteaux dans le sol (ils mesuraient environ 2m de haut et étaient espacés de 3m’.) Cela déterminait l’espace au sol. Des poutres étaient ensuite disposées en haut de ces poteaux. La structure était recouverte avec des couches de branches de saule, de l’herbe et de la terre. Des troncs étaient disposés horizontalement pour recouvrir l’espace entre les poutres centrales. On laissait un trou au centre du toit qui servait de cheminée et pour laisser entrer la lumière. On laissait aussi une entrée. La porte était faite avec un morceau de peau de bison étirée sur une charpente de saule qui pivotait vers l’intérieur. La nuit, elle était baricadée avec un morceau de bois passé à travers les poteaux qui la constituaient. Le foyer était installé dans une dépression circulaire creusée dans le sol au centre de l’habitation ; il était entouré de pierres plates. Leur habitation était à demi-souterraine. 

                                       LE TIPI

                           

Tipi habitation des Indien des plaines,le Tipi se compose d'une structure de perches en bois (au nombre de 18 à 20à l'origine)et recouverte de peaux de bison.Au XIXe siècle,les peaux ont été remplacées par de la toile.
Tipi familial,les parents et deux ou trois enfants habitent un tipi comme celui-ci il y a tout ce que l'on veut dans un tipi:la chambre à coucher,le salon et la cuisine.le feu se fait au centre du tipi,c'est très utile pour se chauffer et pour cuisiner par mauvais temps.la fumée est aspirée vers le trou à fumée.

                

Voici quelques plans permettant la réalisation d'un Tepee. Bien sur, il existe différentes grandeurs de Tepee. Le choix de la toile sera en fonction de l'usage, une toile forte et imperméable sera nécessaire si c'est pour un usage toutes saisons, par contre, si ce n'est que pour quelques emplois en bonne saison, une toile plus légère conviendra.

  

          

   

               

http://www.artindien.com/tipi.html

 

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