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POEMES SUR LA NATURE

Nos amis :  LES ARBRES

  

 
Un verger en fleurs au printemps

   Arbres de ma jeunesse, fidèles et vieux amis,
vous êtes toujours présents malgré le temps qui passe,
rappelez-vous l'enfant qui a vos pieds à grandi

et jouait dans vos bras ses parties de cache-cache.

 
  Arbres de nos vergers, si nobles et généreux
dont les branches se plient sous le poids de vos fruits
vous, aimez les enfants et les rendez heureux

lorsqu'ils viennent croquer vos fruits tendres et mûris

 
  Arbres couverts d'ombrages aux feuilles de velours
arbres centenaires qui verdissez chaque année
immobiles géants ! Quand le temps est trop lourd, 

vous ouvrez vos grands bras, justes pour nous protéger.

 
  Forsythias étoilés, magnolias princiers,
cerisiers de l'Orient aux pétales éclatants,
fleurs blanches de merisiers pour couronne de mariée
,  
quel défilé de mode quand arrive le printemps !

 

 

 
Le soleil à travers des hêtres

  Arbres, refuges élevés, où nichent les oiseaux,
dont le doux chant célèbre : l'éveil de la nature.
abri de pastoureaux qui veillent sur leur troupeau,

adossés à vos troncs, vous inspirez leur muse...

 
  Beaux chênes centenaires, rois des forêts par la taille,
aux belles feuilles écarlates, quand arrive l'automne,
immenses chênes chevelus aux glands sertis d'écailles,

tilleuls argentés dont le duvet blanc frisonne...

 
  Hêtres rouges foncés aux nervures de poils soyeux
beaux sapins argentés aux cônes mouchetés de blanc,
Douglas
sapins si doux, mémoires d'instants heureux,
charmes aux branches tordues, à la stature si grande,

 
  Saules pleureurs aux chatons garnis de cils dorés
vous, vous baissez à terre pour nous cacher vos larmes,
peupliers grisards aux mille reflets argentés,
larges pins parasols qui chantent dans le Mistral,

 
  Cèdres d'Himalaya aux belles branches étagées,
antique Séquoia aux anneaux millénaires,
catalpas aux fleurs tigrées comme les orchidées...
frères silencieux, vous êtes l'ombre de nous-mêmes !

                            (Jean-Claude Brinette)

 

Le langage des fleurs

 

Les fleurs :  Elles naissent dans un mystère
                    et jaillissent de la terre,
                    avec toutes les couleurs,
                    elles apportent le bonheur...
 Les fleurs     
 
Dans la rosée elles s'ouvrent
et le soir, elles se couvrent,
sans faire le moindre bruit
pour s'endormir la nuit.

 
Elles cherchent le soleil
qui passe dans le ciel,
elles se gorgent de chaleur
et adorent la douceur.

 
Elles invitent les abeilles
a boire dans leur stigmate,
pour emplir des corbeilles
de pollens dans leurs pattes

 
Travaillant de longues heures
elles emportent en leurs mains
des grandes prairies de fleurs
qui renaîtront demain...

 
Les fleurs ont un langage
qui parle aux gens sages,
pour leur dire en silence
tout l'amour que l'on pense ...      
     
 
Nobles fleurs d'élevages
qui font de longs voyages,
petites fleurs des champs
que ramassent les enfants.

 
        Elles viennent en visite
        Pour montrer qu'on existe,
        Elles consolent ceux qui pleurent
        Et fleurissent ceux qui meurent ...
 Les fleurs 
 
        Si la vie est trop dure
        Va donc dans la nature.
        0uvre bien grand ton coeur
        Pour y mettre des fleurs

 
        Respire tous leurs parfums
        Sans y mettre les mains,
        Pour que même fanées,
        Elles reviennent chaque année ...  
Les fleurs

(Jean-Claude Brinette)


Poème de l’éveil



La nature n’est pas un simple décor joli au regard. Si tu fermes les yeux, tu ressens mille présences. On ne vient pas écouter le silence dans la nature. On écoute le vent, la terre, la vie qui résonne et fourmille à nos oreilles.

Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge-toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.


Deviens oiseau au son du vent, deviens arbres parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres.

Florent

POEMES SUR LES ANIMAUX

 

 

Poème d'Ido à Ptiloup


  • idoloup Le soir, au clair d'un ciel de lune aux abois, où la terreur du noir s'allie à l'éclat des étoiles Le hurlement d'un loup, s'éveille en moi comme un cri de douleur poussé dans la nuit. Appel cruel d'un animal blessé par celui qui a fait de lui la bête sanguinaire du Gévaudan. L'appel du coeur de ce pauvre loup lève un peu le voile de fumée noire jeté sur lui depuis la nuit des temps. Il n'est pas ce monstre de légendes que l'on a décrit. Ce n'est qu'un animal qui n'aspire qu'à sa survie. IDO

 

 


Ne pleure pas petite fille
j'ai bien vécu ma vie
j'ai chassé le bison
vu le soleil se coucher à l'horizon
le loup fut mon fidèle compagnon
l'aigle est venu pour me guider
j'ai trouver grâce à la bonté de notre mère nourricière
la nourriture qu'il fallait pour nourrir ma tribu toute entière
j'ai vu maintes fois le soleil se lever,
sur la rivière si fraiche l'été
j'ai vu mon peuple grandir, s'aimer et s'épanouir
aujourd'hui le grand esprit est venu me chercher
car pour moi le moment est venu de me reposer

alors petite s'il te plait
sur moi ne pleure pas
j'ai eu une belle vie ici bas
j'espère seulement qu'elle sera aussi belle pour toi.....

va mon enfant, va, moi je pars avec le grand esprit...
mais de la haut, je vais veiller sur ma tribu, sur ma famille..

 

moi, le grand sorcier
je viens danser
pour tous mes amis persécutés
l'ours,
le loup,
le bison
bientot plus aucun d'eux à l'horizon
qu'allons nous chasser pour nous nourrir
pour nous vétir
car nous, nous ne chassons pas, pour le plaisir de tuer
nous chassons dans le respect et pour subsister.....

 

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