SITTING BULL
Tatanka Yotanka,aussi appelé Sitting Bull (1834-1890) Chef et homme-médecine des Sioux Hunkpapas Tetons.
Cet homme aux traits durs, à l'expression emplie de sagacité perçante, tel qu'il apparaît sur les clichés de l'époque, a porté à bout de bras la destinée de son peuple pour lequel il ne désirait qu'une chose, une vie libre. Guerrier, il le fut jusqu'au tréfonds de l'être. Et pourtant, il n'y eut pas plus ardent défenseur de la paix que lui. Sa vie entière se passa a essayer de trouver un terrain d'entente avec les Blancs et le gouvernement américain. Rares sont les chefs indiens qui déployèrent une semblable volonté de paix. Mais quand il dut livrer bataille, il le fit avec une rage féroce. La légende qui le poursuit fait de lui un homme-médecine, un sage, un 'saint homme' peu enclin aux choses de la guerre. C'est en grande partie faux. Les témoignages laissent penser en effet que Sitting Bull avait un don de prophétie avéré, mais il fut aussi et surtout un homme de guerre, meneur de combats. C'est ainsi qu'il se distingua parmi les siens, et qu'il réussit, au milieu du XIXe siècle, à être l'unificateur de plusieurs tribus des Plaines. Comme tout leader indien il tendit entre ses mains les deux pôles qu'on pourrait croire opposes de la conscience indienne: d'un côte, une spiritualité orientée vers la paix et I'entente avec tout ce qui vit, et de l'autre une éducation guerrière extraordinairement poussée et certainement raiement écralée. Sitting Bull fut un de ceux qui parvinrent peut-être le mieux à gérer cette apparente incompatibilité. L'envergure du personnage n'en est que plus marquante à une époque ou, côté blanc, tous ceux qui participèrent de près ou de loin à la 'politique Indienne' du gouvernement américain ne furent que de médiocres figures, dont le principal souci était la carrière personnelle et l'obtention des faveurs gouvernementales, en espérant, pour certains, qu'elles finiraient bien par les his-ser en haut de la hiérarchie sociale et politique, voire, ainsi que l'escomptait le général Custer, au rang de président des états-Unis. Custer paya de sa vie l'aveuglement que lui valut son extravagante ambition. Quelques armées plus tard, ce fut au tour de Sitting Bull, dont l'autorité, devenue plus que gênante pour ses ennemis de tous bords, Blancs et Indiens, fut à l'origine de son assassinat, il y a tout juste cent ans, en cette année 1890 marquée partant de violences et de troubles, et dont le massacre de Wounded Knee fut, en quelque sorte, la sanglante apothéose.
JEUNESSE D'UN SIOUX NOMADE
Sitting Bull naquit en mars 1831, près de l'actuelle petite ville de Bullhead, dans l'état du Dakota du Sud, pays des grandes plaines herbeuses et des troupeaux de bisons. Sa tribu est celle des Sioux Hunkpapa, guerriers redoutables. Jeune garçon, il ne portait pas encore le nom de Sitting Bull car, selon la coutume indienne, le nom d'adulte n'était décerné que plus tard, après avoir accompli un exploit particulièrement marquant aux yeux des siens. Il était surnommé Slow, à cause de l'attitude réfléchie dont il faisait tou-jours preuve avant de se décider. Toute son enfance se passa à cheval, à regarder défiler les paysages, l'horizon à perte de vue, d'abord serré contre sa mère et puis très vite à califourchon derrière elle. Avant 10 ans, il chevauche son propre poney. La légende veut que par la suite il ait eu les jambes arquées, comme moulées aux formes du cheval. Il connut la vie des nomades, l'ivresse des grandes étendues, de la chasse aux bisons, du vol de l'aigle, cette liberté qu'il chérira toute sa vie. Chaque soir, il s'endormait en écoutant les innombrables histoires d'Iktomi, le farceur, toutes ces légendes où les animaux parlent aux humains et leur donnent de bons conseils, les récits héroïques de son peuple, la bravoure des guerriers et, bien sûr, la couardise des ennemis. En lui montait déjà le désir ardent de se distinguer, d'accomplir des exploits prestigieux, qui, dans la société sioux, transforment un être mascu-lin en homme. Il admirait, enviait les guerriers. Pour lui la guerre n'était pas seulement dans les récits, il fut vraiment élevé au milieu d'elle. Lies blessures, les larmes, les danses de guerre et les rituels célébrent les victoires firent partie de sa vie quotidienne. A l'âge de quatorze ans, il allait trouver l'occasion de prouver son ardeur au combat et son courage. Ce jour-là, il se joignit d'office aux guerriers sans y avoir été invité et, son audace payant, participa à la première bataille de sa vie, armé de son seul «bâton à coup», destiné à toucher l'ennemi pour 'compter les coups', obtenant ainsi une distinction honorifique plus grande que si on l'avait tué. Il parviendra à renverser son adversaire crow mieux armé que lui, le premier 'coup' d'une longue série... A l'issue de la bataille remportée par les Sioux, Il fut acclamé par les siens et gagna le nom qu'il portera désormais jusqu'à sa mort: Tatanka Iyotake ou «Bison mâle qui se roule dans la poussière», traduit par Sitting Bull en anglais 'Bison Assis'. Son père avait reçu ce nom au cours d'une vision, et il le transmit à son fils en témoignage de son admiration et de son amour. Or ce nom avait une charge symbolique très forte pour les Sioux, qui, il ne faut pas l'oublier, étaient de grands chasseurs de ces imposants ruminants, dont ils tiraient pratiquement toute leur subsistance. Dans les Plaines cet énorme herbivore était connu comme étant une créature têtue, une force de la nature, n'ayant peur de rien ne tournant jamais le dos, n'abandonnant jamais, quel que soit l'obstacle, mais allant toujours de l'avant malgré le danger et le mauvais temps.
Chef indien le plus célèbre sans doute avec Pontiac et Tecumseh,Sitting Bull joua un rôle prédominant dans la résistance indienne. Il y fut poussé par les violations de contrat incessantes de la part du gouvernement et de l'armée ainsi que par massacres organisés de bisons,encouragés par les autorités. Son grand prestige de guerrier et sa force de persuasion quasi magique lui permirent d'étendre son influence sur les autres chefs souvent insubordonnés et de coaliser les Sioux avec les peuples voisins,Cheyennes et Arapahos,unissant les trois en une étroite confédération. Lorsque le commandement de l'armée adressa un ultimatum aux tribus confédérées,leur intimant de se soumettre sans délai,Sitting Bull refusa,sachant pertinemment que sa résistance rendrait inévitable une confrontation par les armes. On en vint ainsi,le 25juin 1876,à la bataille de la Little Big Horn River,où le 7e régiment de cavalerie aux ordres du lieutenant-colonel G.Custer fut écrasé par les indiens sous la conduite des chefs Crazy Horse,Gall,DullKnife,Rain-in-the-Face,Little Wolf et d'autres,écrasent les assaillants. Plus de deux cents hommes, dont le commandant du régiment.Traqué ensuite par l'armée en 1876/1877,Sitting Bull parvint à se réfugier au Canada avec une partie hunkpapas. Ils retournèrent aux Etas-Unis en 1881, où Sitting Bull fut emprisonné à Fort Randall jusqu'en 1883.Après sa libération,il resta le porte-parole et chef incontesté des Indiens parqués dans les réserves. Lorsque la misère des Indiens dans les réserves du South Dakota devint presque intolérable et que l'administration responsable craignit des troubles,on accusa le chef de comenter une révolte. Les blancs décidèrent de l'arrêter. C'est là que Sitting Bull succomba le 15 décembre 1890 à une balle tirée par un Sioux en uniforme de policer des Etats-Unis.Sitting Bull,concentre les Indiens dans la vallée du Little Big Horn,Les guerriers Indiens,sous la conduite des chefs Crazy Horse,Gall,Rain-in-the-Face,Dull Knife,Litte Wolf et d'autres,écrasent le 7e régiment de cavalerie.
le traité de Fort Laramie, le 2 juillet 1868. Il garantissait aux Indiens l'intégrité de leur territoire à l'ouest du Missouri et stipulait:'Aucun Blanc ne serait autorisé à s'établir ou à occuper une portion de ce territoire, ou même traverser ce territoire sans le consentement tacite des Indiens'
Après la signature de ce traité, qui fut à première vue une victoire pour les Sioux, les Plaines redevinrent calmes pendant quelque temps. Mais l'armée n'avait pas digéré la perte de ses forts s'ensuivit une rivalité entre celle-ci et le ministère des Affaires indiennes, qui i'emit très vite en cause l'état de paix décrété. Face à cette situation mouvante, Sitting Bull et Crazy Morse, un des chefs des Sioux Oglala, se mirent d'accord pour riposter à la première attaque qui, ils le comprirent, n'allait pas tarder.
En 1874, le général Custer, qui commandait le VIIème régiment de cavalerie, annonça qu'il avait trouvé de l'or dans les Collines Noires (Black Hills), montagnes sacrées des Indiens des Plaines et considérées comme territoire Indien par le traité de Fort Laramie. La ruée vers l'or commença sans que l'armée puisse l'empêcher, en supposant qu'elle ait voulu le faire. Tout le travail du ministère des Affaires indiennes pendant trente ans s'effondrait ainsi avec l'arrivée de Custer, Une commission fut envoyée: On proposa aux Indiens d'acheter les Black Hills. Mais la voix de Sitting Bull s'éleva alors:
Quelques jours plus tard, le colonel Custer et son 7ème de cavalerie attaquèrent un grand rassemblement indien sur la rivière Little Big Horn dans le Montana. Crazy Horse et Sitting Bull s'y trouvaient avec leurs guerriers Lakotas, Cheyennes et Arapahos. Bien que très inférieur en nombre, Custer ordonna à ses hommes (qui venaient de faire une marche forcée de 70 km) d'attaquer le campement. Dès le début de l'attaque, Crazy Horse et ses guerriers se portèrent à la rencontre des soldats. La bataille fut de courte durée. Custer fut abattu, certains soldats se suicidèrent, les guerriers tuèrent les autres. Seul le cheval de Custer survécu à la bataille. Certains se demandent pourquoi les indiens Crows servaient d'éclaireurs à l'armée américaine pour l'aider dans sa guerre contre les indiens (et ultime contre eux-même). L'explication est simple, les Sioux étaient en guerre contre les Crows depuis longtemps. Supérieur en nombre, les Sioux avaient dépossédé les Crows d'une partie de leurs territoires, ces derniers voulaient simplement les récupérer. Pour cela, ils se sont alliés avec les ennemis .
Crow Scouts ^ Curley,l'éclaireur de Custer ^
«Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour! Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre existence ; c'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre. Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race, petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage. Nous ne pouvons vivre côte à côte.» Discours prononcé en 1875.
Sitting Bull et sa famille (1882)
La famille de Sitting Bull a posé pour un portrait en 1883. La mère de Sitting Bull est à sa droite, sa fille est à gauche avec son fils sur ses genoux. Derrière Sitting Bull se trouvent sa soeur et sa femme.
LA MORT DE SITTING BULL, une tragédie à Wounded Knee
Il semble que la police indienne ait apporté au major McLaughlin des informations sur les intentions du célèbre guerrie et guérisseur. Le major fut convaincu que Sitting Bull devait être arrêté et emprisonné et il envoya donc une escouade de policiers sous les ordres du lieutenant Bull Head.
Parmi les policiers indiens qui ont procédé à l'arrestation de Sitting Bull. Les officiers responsable, Bull Head, Red Tomahawk et Shave Head semblent avoir été les plus prometteurs pour cette arrestation .
Bull Head ^ Red Tomahawk ^
La colonie de Sitting Bull consistait en un certain nombre de maisons étendues sur les rives de la Grand River sur une distance de quatre ou cinq milles. Les cabanes entourant la maison de Sitting Bull comprenait une demi-douzaine de cabanes en bois .
La police est entrée en mission dans la nuit et est arrivée au camp à l’aube. "La plupart des maisons étaient désertes, les Indiens ayant dansé la plus grande partie de la nuit la Ghost Dance.
Wovoka a dit ,
Danser quatre nuits de suite et apret la dernière nuit du cinquième jour, tous doivent se baigner dans la rivière et retourner chez eux Vous devez faire tout cela de la même manière ... Je veux que vous dansiez toutes les six semaines.
Cette danse était différent des autres danses indiennes avec des pas rapides et des tambours . Les participants ont joint les mains et se sont écartés vers la gauche autour d'un cercle, suivant la direction du soleil, tout en chantant des chansons spéciales sur la manière dont la vie des Amérindiens serait rétablie dans son ancien ordre et son équilibre. La danse serait exécuté pendant quatre ou cinq jours et ce serait en chantant et en chantant, mais pas en jouant du tambour ou d'autres instruments de musique. De plus, des hommes et des femmes ont participé à la danse, d'autres dans lesquels les hommes étaient les principaux danseurs, chanteurs et musiciens. Wovoka a affirmé que l'exécution de la danse entraînerait le retour du buffle.
Les vêtements rituels étaient tout aussi importants que le mouvement lui-même. Les robes et les chemises Ghost Dance, peintes avec des symboles magiques, reflétaient les aspects spirituels de la cérémonie. (« ghost shirts ») les protégeraient des balles
Le 15 décembre 1890, au matin, 43 policiers indiens, agissant sous les ordres du gouvernement américain, quand les policiers sont entrés dans le camp pour les réveiller,ils n’ont vu personne, alors que Bull Head plaçait ses hommes et encerclent la maison de Sitting Bull, dix policiers, à la tête desquels se trouvaient Bull Head et Shave Head, entrèrent dans la maison de Sitting Bull.
Dans la maison, ils trouvèrent le vieux guérisseur ( Sitting Bull ), ses deux femmes et Crow Foot son fils, un jeune de dix-sept ans.
Crow Foot fils de Sitting Bull
"Les femmes étaient très effrayées et ont commencé à pleurer. Sitting Bull s'est assis et a demandé ce qui se passait.
"Vous êtes en état d'arrestation et devez-vous rendre à l'agence", a déclaré Bull Head.
" Très bien, dit Sitting Bull, je vais aller avec vous. " Et il a dit à l’une de ses femmes de se rendre à l’autre maison et de lui apporter ses meilleurs vêtements, il ne s’inquiétait pas de son arrestation mais voulait manifestement faire bonne impression et s’habiller avec précaution. Un cheval gris, sellé l'attendait, avec un policier indien, quand Sitting Bull était habillé et prêt à partir.
"Il n’y a eu aucun problème dans la maison avec la police , à leur sortie de la maison, ils ont été étonnée de l’étendue de la manifestation. Ils sont sortis du bâtiment avec un petit nœud, Bull Head d’un côté de Sitting Bull, Shave Head de l'autre, et Red Tomahawk derrière Sitting Bull. Ils ont passés vingt minutes ou plus dans la maison de Sitting Bull, et c'était dans la grisaille du matin quand ils sont sortis. Sitting Bull sortit avec ses ravisseurs et se dirigea directement vers le cheval, avec l'intention évidente de monter et d'accompagner la police. c'est quand il s'éloigna de la porte que son fils, Crow Foot, voyant que le vieil homme avait l'intention de ne pas résister, commença à le vexer: -
" Vous vous appelez un homme courageux et vous avez déclaré que vous ne vous rendriez jamais à un manteau bleu, et maintenant vous vous rendez aux Indiens en uniforme bleu, "cria le jeune homme.
"La provocation dur de son fils a frappé Sitting Bull . Il a regardé dans la masse des visages sombres et excités, une centaine de guerriers sioux entourent Sitting Bull et ses gardiens et ont commencé à parler de manière volumineuse et aiguë, et il y avait un mouvement menaçant dans la foule.
"Le dernier moment de la vie de Sitting Bull l'a montré sous un meilleur jour, en matière de courage physique, que tout le reste. Il regarda autour de lui et vit ses fidèles partisans - environ 160 Ghost dancers fous - Sitting Bull a arrêté de marcher, et outré par la façon dont Sitting Bull était traité, un guerrier Catch The Bear, ne veulent pas se soumettre à l'arrestation de Sitting Bull, car ça signifiait la fin de son pouvoir et de son emprisonnement probable.
"Instantanément Catch-the-Bear et Strikes-the-Kettle, qui étaient au premier rang de la foule, ont tiré à bout portant, Catch-the-Bear blessant mortellement le premier-lieutenant Bull Head et Strikes-the-Kettle tir sur le sergent-chef Shave Head le touchant dans l'abdomen, le lieutenant Bull Head se trouvait à quelques mètres à l'avant gauche de Sitting Bull et en même temps il tire sur Sitting Bull à travers le corps, puis le deuxième sergent Red Tomahawk avait un revolver à la main et était positionné derrière Sitting Bull , il tira dans la joue droite le touchant dans la nuque,et le tuant instantanément, le lieutenant, le premier sergent et Sitting Bull tomba en même temps.
? ^ Red Tomahawk ^ et Eagle Man ^
"L’histoire du combat sanglant qui s'est ensuivie a été racontée, et le monde sait comment ces trente-neuf policiers indiens, avec quatre de leurs proches qui se sont portés volontaires pour les accompagner - quarante-trois en tout - On repoussé 160 Ghost dancers. huit soldats ont été tués et cinq blessés, le deuxième sergent Red Tomahawk a pris le commandement , après que les deux officiers de police de haut rang eurent été mortellement blessés, il part informer le détachement de cavalerie et dire comment six amis fidèles des Blancs, policiers de la réserve de Standing Rock, ont sacrifié leur vie ce matin-là: deux jours plus tard, le 17 décembre 1890, nous avons enterré Shave Head et quatre autres policiers indiens avec des honneurs militaires dans le cimetière de Standing Rock, et, alors que toute la compagnie de la Vingt-Deuxième infanterie américaine du Captain Miner's ont tiré trois salves sur les tombes de ces héros et une grande haie des Sioux de la réserve se tenait dans le soleil radieux d'un beau jour d'hiver, pleurant à haute voix pour leurs morts, je quittai tranquillement l'enceinte et rejoignis une petite fête funéraire dans le cimetière militaire de Fort Yates, à environ cinq cents mètres au sud du cimetière. Quatre prisonniers militaires ont creusé la tombe et en présence de AR Chapin, chirurgien adjoint des États-Unis, HM Deeble, chirurgien adjoint par intérim des États-Unis, lieutenant PG Wood, États-Unis, aujourd'hui général de brigade. On enveloppait Sitting Bull dans une toile et placé dans un cercueil et descendu dans la tombe. "
Naturellement, la mort de Sitting Bull a provoqué une grande agitation et de nombreux Indiens ont rejoint les Ghost dancers. Malgré les promesses contraires, ils imaginaient que tous ceux qui avaient encouru la mauvaise volonté des autorités devaient être tués.
Quelques centaines de Sioux ont quitté leur réserve à Pine Ridge , en cherchant à se cacher dans les Badlands, puis ils installèrent leur campement pour la nuit près de Wounded Knee Creek.
À cette époque, le major Brooke envoya American Horse avec Two Strike et d'autres pour persuader les autres Ghost dancers à revenir. Il y eut un certain nombre d'escarmouches dans lesquelles quelques personnes furent tuées de chaque côté.
Le 28 décembre, le major Whitside, responsable de la septième cavalerie, avait reçu l'ordre de désarmer le clan de Big Foot. Selon le compte-rendu de Mooney, Whitside a exigé la capitulation sans condition qui était immédiatement donnée. 29 Décembre les Indiens ont été encerclés et les soldats sont entrés dans le camp à vingt milles au nord-est de l'agence Pine Ridge.
Tout cela a été communiqué au major Brooke, qui a envoyé le colonel Forsythe avec quatre compagnies de la septième cavalerie pour rejoindre Whitside.
Cela a donné à Whitside un total de 470 hommes contre 106 guerriers et un certain nombre de femmes et d'enfants, souvent estimés de 200 à 250. Les autres Ghost dancers sous Kicking Bear et Short Bull avaient été persuadés par American Horse et Little Wound de venir l'agence et campaient à la mission catholique, à cinq milles de là. Le 29 décembre (le lendemain), les officiers ont ordonné que les Indiens soient désarmés. Au centre du camp des Indiens, un drapeau blanc avait été érigé. Tôt dans la matinée, une batterie de quatre canons Hotchkiss avait été postée. La cavalerie était placée dans des escouades à des angles différents, entourant presque entièrement les Indiens, ou du moins sur le flanc.
Le chef Big Foot était atteint d'une pneumonie et les troupes lui avaient fourni une tente chauffée par un réchaud. Vers huit heures du matin, les hommes reçurent l'ordre de livrer leurs armes. À la suite du compte Mooney, et 20 d'entre eux sont sortis avec seulement deux armes à feu. Les Indiens ne semblaient pas disposés à les abandonner et certains des soldats ont reçu l'ordre d'aller dans les tentes et de les sécuriser. Mooney dit que cette recherche leur fait perdre du temps et créé de l’excitation. D'après mes informations, les soldats ont jeté des objets dans les tentes et ont pris des armes à feu de ceux qui les avaient; de nombreux enfants ont été terriblement effrayés et ont commencé à pleurer, et le chaman Yellow Bird a dit aux Indiens qu'ils vont être désarmés et ensuite tués. On m'a dit que le guérisseur avait jeté de la poussière en l'air et quel s'est brisé comme un petit nuage, puis le massacre a commencé. Mooney présente la même idée, sous une forme un peu différente.
Tandis que cette recherche se poursuivait, une grande partie des soldats se sont avancé à moins de dix mètres des Indiens, ce qui renforçait encore leur terreur et les persuadait que Yellow Bird disait la vérité, qu'ils devaient tous être abattus.
Un ou deux Indiens ont tiré avec des revolvers ou des fusils et ont tiré sur les soldats, qui ont riposté , tuant près de la moitié des guerriers lors de la première décharge de leurs armes. Les survivants se sont levés, ont saisi des couteaux, des massues ou les quelques armes restantes et se sont battus désespérément.
Pendant que cela se passait, d'autres soldats ont utilisé les canons Hotchkiss et envoyé une tempête d'obus et de balles parmi les femmes et les enfants debout et couraient autour des tipis. Mooney dit que "les canons ont envoyé énormément d'obus au moins deux livres à raison du cinquante par minute, fauchant tout sur le camp.
"L'effet terrible peut être jugé du fait qu’une femme survivante, Blue Whirlwind, avec qui l’auteur a conversé, a reçu quatorze blessures, tandis que chacun de ses deux petits garçons était également blessé à ses côtés. En quelques minutes, 200 Indiens, des femmes et des enfants, avec soixante soldats, étaient étendus morts et blessés au sol, les tipis avaient été démolis par les obus et certains d'entre eux brûlaient au-dessus des blessés sans défense, et la poignée d'Indiens survivants courait dans la panique et s'abritait dans un ravin, poursuivi par des centaines de soldats affolés et suivi d'un tir de ratissage des canons Hotchkiss, qui avaient été mis en place pour balayer le ravin.
"Il ne fait aucun doute que la poursuite était simplement un massacre où des femmes en fuite, avec des enfants dans les bras, ont été abattues après que la résistance eut cessé et que presque tous les guerriers étaient morts ou mourants sur le sol." Un auteur attentif, comme le dit Herbert Welsh: «du fait que tant de femmes et d’enfants ont été tués et que leurs corps ont été retrouvés loin du lieu de l’action, et comme ils ont été abattus en courant, le contraste frappant avec la modération de la police indienne au combat de Sitting Bull quand ils ont été assaillis par des femmes. Le témoignage d'American Horse et d'autres amis sont dans la même direction: dans son rapport officiel, le commissaire Morgan déclare que «la plupart des hommes, y compris Big Foot, ont été tués autour de sa tente, où il était malade.
Mort du Chef Big Foot Lakotas Miniconjous ^
Quant au meurtre de femmes et d’enfants, dont la seule pensée était d’échapper à leur vie, on ne peut pas se fier à écrire avec modération. Les Indiens m'ont dit que beaucoup de soldats de la septième cavalerie criaient: "souviens-toi de Custer", alors qu'ils poursuivaient les petits garçons et les filles et les massacraient.
Yellow Bird ^
Officiellement 154 personnes, sont jetés dans une fosse commune. Il est certain que toutes les victimes du massacre ne sont pas là. Certains ont été enterré secrètement par leurs parents. Beaucoup d’autres sont morts de leurs blessures. Près de 400 personnes suivaient Big Foot. Il y a eu environ 70 survivants. Le chiffre de 300 morts, généralement avancé, est donc vraisemblable.
Deux jours plus tard, une équipe de l’armée vient enterrer les morts. Une petite fille de quelques mois est retrouvée vivante près de sa mère morte. Elle est adoptée par le général Leonard W. Colby. Les Indiens qui l’avaient recueillie l’avaient appelée « Zintkala Noni », Lost Bird (Oiseau Perdu).
Elle a subi toutes sortes de blessures et abuser par l’homme blanc. Elle meurt le jour de la Saint-Valentin en 1920, âgée de 29 ans et fut enterrée dans une fosse commune en Californie, mais 71 ans plus tard, son peuple, les Lakotas, ils ont retrouvé sa tombe et ont rapporté ses restes à Wounded Knee, le lieu où elle a été trouvée enfant sous le corps congelé de sa mère quatre jours après le massacre de Wounded Knee.
Le père Kraft
Il y avait un personnage héroïque, le père Kraft, de la mission catholique Pine Ridge. Il parlait couramment Sioux et essaya d'arrêter le combat. Il a été poignardé à travers les poumons, mais avec les balles qui volaient autour de lui, il a administré les derniers sacrements de l'église aux mourants jusqu'à ce qu'il tombe inconscient. Mooney lui rend un hommage mérité. Les Indiens étaient tellement excités qu'ils ne le reconnurent pas, affirmant qu'il portait un manteau de soldat à cause du froid. Mooney affirme que ce n'est pas correct, mais qu'il portait sa robe sacerdotale.
Le résultat immédiat du massacre de Wounded Knee fut la ruée de tous les Indiens dans les collines. Ils ont cru qu'ils devaient être assassinés.
Le général Miles a pris des mesures sévères contre les Indiens et ils ont rapidement rendu leurs armes et se sont rendus à l'agence.
Le 15 janvier 1891, le docteur McGillicuddy, l'ancien agent de Pine Ridge, qui connaissait parfaitement les événements, a déclaré à Mooney: «jusqu'à présent, il n'y a eu ni épidémie de Sioux ni guerre. Aucun citoyen du Nebraska ou du Dakota n'a été tué, molestée, où peut montrer la rayure d'une épingle, et aucune propriété n'a été détruite de la réserve. Seul un non-combattant a été tué par les Indiens, et qui était proche de l'agence. de l'assassinat de Sitting Bull à la reddition à Pine Ridge, il n'y a que trente-deux jours. Les derniers hostiles ont été renvoyés chez eux aussi vite que possible. "
Pete Culbertson
Les Indiens ont démissionné, mais pas les Blancs. Le 11 janvier, des Blancs menés par trois frères, nommés Culbertson , a poursuivi pendant des longs kilomètres un Oglala âgé, un Indien très sympathique. Il s'appelait Few Tails et était accompagné de sa femme, et d'un autre Indien nommé One Feather, de sa femme et de ses deux enfants. Ils avaient chassé dans les Black Hills et avaient un laissez-passer de l'agence. Ils rentraient dans deux chariots chargés de viande. Les frères Culbertson et ces autres hommes blancs ont tiré sur Fail Tails, tuant cet Indien et les deux poneys attachés à ce chariot. Sa femme a sauté et a reçu deux balles, la faisant tomber. Mooney dit que les meurtriers ont ensuite attaqué l’autre chariot qui tirait sur l’épouse de One Feather, mais comme elle n’était pas gravement blessée, elle s’enfuit le plus rapidement possible et l’Indien sauta sur l’un des poneys de réserve et a résisté aux hommes blancs pendant huit ou dix miles. Ils sont venus à nouveau, et il s'est retourné et les a repoussés pendant que sa femme continuait de conduire le chariot.
La panique insensée s’est emparée de tous les colons du pays à cause de la Ghost dance et du combat de Wounded Knee. Ceci est illustré par la description finale de Mooney de la première partie du combat.
"Alors qu’ils conduisaient, ils passèrent près d’une maison, d’où plusieurs autres coups de feu ont été tirés sur la mère , lorsque son mari s’est à nouveau éloigné et a bloqué tout le groupe jusqu’à ce que le chariot puisse avancer. cet homme héroïque a abandonné le chariot et a mis les deux enfants sur l'un des poneys de secours et sa femme blessée et lui-même sur un autre et a continué à se retirer jusqu'à ce que les Blancs abandonnent la poursuite.Et il a finalement atteint l'agence avec la femme et les enfants "
Pour donner aux lecteurs une conception adéquate de ce qui est arrivé trop souvent dans l'Ouest, je tiens à dire que One Feather et sa famille ont fui, blessé, et que l’épouse de l’autre Indien, Few Tails, a été abattu de deux balles, et gisait à terre toute la nuit. Dans la matinée, elle a trouvé un des poneys vivant et l'a monté et a atteint une maison de colon à quinze milles de distance.
"Au lieu de rencontrer de l’aide et de la sympathie, elle a été chassé par les deux hommes avec des fusils chargés , laissant son cheval dans sa frayeur, elle s'enfuit aussi bien qu'elle le pouvait avec une balle dans la jambe et l'autre dans sa poitrine, passant par la piste du chariot de One Feather avec les traces de ses poursuivants derrière elle, jusqu'à ce qu'elle vienne près d'un magasin de marchands à une vingtaine de kilomètres plus au sud. elle continua, blessée, froide et affamée, elle voyageait de nuit et de se cacher de jour en jour jusqu’à ce qu’elle atteigne les mauvaises Terres ( Badlands ).
"Après cela, j'ai voyagé tous les soirs, me reposant la journée, jusqu’à ce que je sois arrivé au beef corral. Alors j'étais très fatigué et je me trouvais près du camp militaire et tôt le matin un soldat est sorti et il a crié quelque chose, et dans quelques minutes cinquante hommes étaient là, ils ont pris une couverture et m'ont emmené dans une tente, je n'avais pas de couverture et mes pieds étaient enflés et j'étais sur le point de mourir. Après être arrivé à la tente, un médecin est venue, c'était un médecin militaire, car il avait des sangles sur les épaules - et il m'a lavé et m'a bien traité. "
"Quelques-uns des soldats campant près des lieux de l’attaque se sont joints à la poursuite au début, sur les représentations de certains des meurtriers, pourtant, les criminels ont été acquittés devant les tribunaux locaux. L'apathie manifestée par les autorités du comté de Meade, dans le Dakota du Sud, dans lequel le meurtre a été commis, a suscité de vives protestations. sa déclaration de l'affaire, conclut, faisant référence au récent meurtre du lieutenant Casey: «tant que les Indiens sont arrêtés et détenus pour avoir tué des hommes armés dans des conditions de guerre, il me semble que les meurtriers blancs d'une partie de la bande des Indiens pacifiques ne devraient pas être autorisés à échapper à la punition. Les Indiens partageaient le même point de vue, et quand le général Miles demanda à Young-man-afraid-ofhis-horses la reddition des meurtriers de Casey et d'Herger Miller, le vieux chef répondit avec indignation: «Non, Je ne les rendrai pas, mais si vous apportez les hommes blancs qui ont tué Few Tails, je ramènerai les Indiens qui ont tué le soldat blanc et de Herder, et juste devant mon tipi, mes jeunes hommes tireront sur les Indiens et vos soldats tireront sur les hommes blancs, et nous aurons fini avec toute cette affaire. "
"En ce qui concerne la conduite héroïque d'One Feather, l’officier alors en charge de l’agence dit:" la détermination et le courage sincère, ainsi que la généralité dont il a fait preuve pour garder à distance les six hommes qui le poursuivaient, et le dévouement dont il fait preuve envers sa famille, risquant sa vie contre de grandes difficultés, le désigne comme ayant droit à une place sur la liste des héros ».
Culbertson a été jugé à Deadwood mais n'a pas été reconnu coupable. Plus tard ils ont travailler au spectacle du Wild West Show.
par Warren K. Morehead 1914
Edité par Stanley L. Klos 1999
et traduit en Français par Google
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