Détention de native american
Témoignange téléphonique de Gerald Thin Elk incarcéré au pénitencier de Sioux Falls (Dakota du sud) sur la nouvelle façon d'assimiler les indiens (les envoyer en prison)
Telephone interview with a native american prisoner
envoyé par medicinegroove. -
Quel honte quel injustice mais ou va le monde , la Justice! Tu n'as de justice que dans le nom !
Je tenais à vous présenter une des production actuellement en développement.
"Medicine Groove"
Medicine Groove - Ozuye Wan
Leur label a complètement été séduit par ce personnage et ces musiques uniques avec la langue sioux comme véritable arme pour dénoncer les conditions de vie et de détention des "native indians", surtout dans les prisons des états comme le Dakota.
D'ailleurs en exclusivité, nous avons mis en ligne un document audiovisuel exceptionnel dans lequel il interviewe en direct un prisionnier Indien "Gerald thin elk" qui a pris 35 ans de prison pour un viol qu'il n'a pas commis.
Tous les dysfonctionnements sont décrits en détail et ce ce buzz risque de faire beaucoup de bruit.
"L'emprisonnement comme nouveau moyen d'en finir avec les indiens d'Amérique."
Sa musique est internationale et sa démarche d'actualité.
Dans un contexte ou l'intolérance et l'éradication des anciennes cultures pourraient se résumer de la façon suivante:
"Quand le dernier arbre aura été coupé,
Quand le dernier fleuve aura été empoisonné,
Quand le dernier poisson aura été attrapé,
Alors seulement vous verrez que l'argent ne se mange pas..."
Vous pouvez écouté ce groupe et visualisé cet interview sur myspace.com/medicinegroove
Merci de transmettre ces infos à un maximum de personne...
Christophe Daubrée
Ecrire pour s'en sortir
"Pour les Amérindiens en prison, la survie passe surtout par la lutte pour préserver leurs droits religieux et leur identité culturelle. C'est une lutte de tous les instants. Chaque mot prononcé, chaque geste est un combat. Un combat pour ne pas se laisser enfermer davantage dans un silence qui autorise l'arbitraire. La prison est un lieu d'anéantissement On continue à exister sans chaleur, sans couleurs, sans caresses, sans partage, sans larmes. La prison ne se raconte pas, elle se vit . Les gens en prison ne pourront être sauvés que s'ils se trouvent d'autres gens pour partager leur sort et ce n'est pas l'administration qui leur fournira. Il reste alors la solution que les prisonniers se sauvent eux-mêmes collectivement".
(extrait d'une lettre d'un prisonnier amérindien)